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1817 Atlas de Jean-Baptiste Tavernier Asie Iran 23 gravures et une carte

(Code: 1817ATLASDETAVERNIERASIEIRAN)
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1817 Atlas de Jean-Baptiste Tavernier Asie Iran 23 gravures et une carte

TITRE : Atlas de Jean-Baptiste Tavernier

ÉDITEUR : chez Mme Veuve Lepetit, Libraire à Paris

COLLECTION : Bibliothèque portative des voyages

ANNÉE D’ÉDITION : 1817

FORMAT : oblong 19 cm x 14 cm

NOMBRE DE TOMES : 1

NOMBRE DE PAGES : non paginé

ILLUSTRATIONS : recueil de 23 planches numérotées et une carte dépliante. Les planches sont protégées par serpente et gravées par Tardieu l’Aîné

RELIURE : cartonnage éditeur de couleur bleu-vert

JAQUETTE : non

RHODOÏD : non

SIGNET : non

ÉTAT : la reliure est usée et tachée, liaisons dos-plats très fendues, fragile, à manipuler avec précaution, gravures en bel état

THÈMES : voyages, gravures, Asie, Iran

PARTICULARITÉS : tome XLIX de la collection

 

SUR LE LIVRE

 

Bibliothèque portative des voyages.

Traduite de l’anglais par M. Henri et Breton.

 

Ce 49èmetome est uniquement constitué de planches et est consacré à l’Asie.

 

Jean-Baptiste Tavernier, 1605 - 1689, est un voyageur et pionnier français du commerce avec l'Inde.

Fils d'un marchand de cartes de géographie d'Anvers qui s'était établi en France, il se passionna de bonne heure pour les voyages. Dès l'âge de vingt-deux ans, il avait parcouru l'Europe et en savait les langues essentielles. Page du vice-roi de Hongrie (1620), puis au service du duc de Mantoue, il revint en France en1630. En 1636, il se trouvait à Francfort au couronnement de Ferdinand III, roi des Romains ; c'est là que le Père Joseph lui proposa d'accompagner deux gentilshommes en Palestine. Tavernier accepta, mais quitta ses compagnons à Constantinople et partit avec une caravane pour Ispahan : il y acheta des étoffes qu'il revendit avantageusement en France. Mis en relations avec le joaillier Goisse dont il épousa la fille, il apprit alors la valeur des pierres précieuses et fit des voyages successifs de 1638 à 1663 en Perse, Mongolie, aux Indes, à Sumatra, Batavia (Djakarta), etc. où il acquit une énorme fortune.

Louis XIV lui acheta en 1668 pour 3 millions de pierres précieuses et l'anoblit en 1669,en récompense des renseignements précieux pour la géographie et le commerce recueillis au cours de ses voyages en Asie. Tavernier se livra alors à son goût pour le faste, mais se ruina et dut vendre sa baronnie d'Aubonne et son hôtel à Paris. Emprisonné lors de la révocation de l'édit de Nantes (1685), il se rendit en Suisse et à Berlin ; l'électeur de Brandebourg le nomma directeur d'une compagnie des Indes qu'il se proposait d'établir, mais Tavernier mourut pendant le voyage.

 

Voltaire parle avec dédain de ses voyages, disant « qu'il n'apprend guère qu'à connaître les grandes routes et les diamants". On rend plus de justice aujourd'hui à la qualité des renseignements que Tavernier a rapportés.

 

Liste des gravures

En frontispice – carte dépliante de l’Asie

1 – Jean-Baptiste Tavernier en costume persan

2 – Vue de Constantinople

3 – Pointe du sérail à Constantinople

4 – Les trois églises

5 – Erivan

6 –Caravansérail de Cachan

7 – Village Camouk, ou Cicafsien

8 – Mosquée persane

9 – Pont d’Ispahan

10 –Costumes persans

11 – Femmes persanes

12 – Bas-reliefs de Persépolis

13 – Diamants

13 bis –Animal qui produit le musc

14 – Serpent d’une forme singulière

15 – Diverses monnaies d’Asie

16 – Poignard indien

17 – Marche du roi du Tonquin lorsqu’il va à la guerre

18 –Costumes tonquinois

19 –Spectacle tonquinois

20 – Pagodes indiennes

21 – Pompe funèbre du Roi de Tonquin

22 – Convoi de provisions à l’enterrement du Roi de Tonquin



Nicolas-Henri Tardieu 
dit « Tardieu ainé », né le 18 janvier 1674 à Paris où il est mort le 27 janvier 1749, est un graveur français.

Il est avec son épouse Marie-Anne à l'origine d'une importante dynastie de graveurs, entre autres.

 

Élève de Lepautre, Gérard, Jean et Benoit Audran, Tardieu fut agréé à l’Académie le 29octobre 1712, puis reçu académicien le 29 novembre 1720, sur le Portrait gravé du duc d’Antin, d’après Rigaud (chalcographie du Louvre) et graveur du roi.