ŒUVRES DE Jean-Baptiste ROUSSEAU
5/5
Nouvelle édition, avec un commentaire historique et littéraire, précédé d’un nouvel essai sur la vie et les écrits de l’auteur
À Paris, chez Lefèvre, Libraire
Année 1820
Reliure d’époque – dos lisse décoré avec deux pièces de titre – plats avec un encadrement stylisé – 3 tranches dorées – tranchefile – signet – pages de garde marbrées couleurs– sans illustrations
Thèmes : littérature, poésie, odes, cantates, allégories, épîtres, épigrammes, échanges épistolaires, lettres
État : bon état, quelques défauts de reliure, rousseurs, frottements, propres et solides. Les taches blanches sur les photographies sont dues au reflet de la lumière sur le film plastique lors de la prise de vue. Les défauts majeurs sont mentionnés par tome ci-dessous
Particularités : 5 tomes ; les livres sont recouverts
► Tome 1 : Poésies lyriques (odes ; cantates)
LX + 413 pages
Manque coiffe supérieure
► Tome 2 : Épîtres, allégories, poésies diverses, épigrammes, poésies
430 pages
Manque coiffe supérieure
► Tome 3 : Théâtre
516 pages
Manque coiffe supérieure
► Tome 4 : Théâtre – Lettres à l’Abbé d’Olivet
473 pages
Manque coiffe supérieure
► Tome 5 : Lettres
578 pages
Début de fragilisation de la liaison 1er plat-dos
Repères
Jean-Baptiste Rousseau est un poète et dramaturge français, né à Paris le 6 avril 1670 et mort à Bruxelles le 17 mars 1741.
Pour ses contemporains, Rousseau était considéré comme « le prince de nos poètes lyriques ». Lorsqu'il mourut, Lefranc de Pompignan lui consacra une ode magnifique dont Sainte-Beuve a dit avec malice qu'elle était la plus belle ode due à Rousseau. Car, au 19ème siècle, l'œuvre de Rousseau était presque universellement méprisée :
« Sa versification est d'une extrême correction, et ses vers sont harmonieux, et parfois même musicaux. Mais ses poésies lyriques sont entièrement dépourvues de sentiment, et souvent même de pensée. Ce sont de belles mécaniques glacées, qui tentent de dissimuler leur vacuité sous l'abus de la mythologie et la pompe d'une rhétorique aussi convenue que creuse. Les odes sentent l'effort, les psaumes manquent de sincérité, les épîtres de naturel, ce sont finalement les cantates qui soutiennent le mieux la lecture aujourd'hui, avec les épigrammes, genre pour lequel Rousseau avait un réel talent, servi par une méchanceté qui fit le malheur de la seconde moitié de son existence ».