LES CONFESSIONS
Jean-Jacques Rousseau
Année 1846
À Paris, chez Barbier éditeur
Avec des vignettes en noir de Johannot, Baron, Girardet, Laville, Nanteuil, etc…
Demi-reliure, plats cartonnés marbrés couleurs, dos lisse, pages de garde marbrées couleurs – tranchefile – format 17x27 – 547 pages
Thèmes : livres anciens, littérature, autobiographie
État : bon état, quelques rousseurs ne nuisant pas à la lecture, ébauche de pliure à un coin, couleur inégale du papier sur certaines pages (due à la qualité du papier de l’époque), propre et solide
Présentation
► Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau est une autobiographie couvrant les cinquante-trois premières années de la vie de Rousseau, jusqu'à 1765.
Les douze livres des Confessions se divisent en deux ensembles distincts, définis par Rousseau lui-même : la première partie constituée par les livres I à VI avec le Préambule, rédigée en 1765-1767, couvre les années 1712-1740 (années de formation, de la naissance à Genève à l'installation à Paris à 28 ans) alors que la deuxième partie, constituée par les livres VII à XII et rédigée en 1769-1770, couvre les années 1741-1765, c'est-à-dire sa vie à Paris dans les milieux de la musique et des philosophes, avec ses réussites (Discours - La Nouvelle Héloïse) et ses déboires, comme les attaques qui suivent la publication de l'Émile, qui l'obligent à fuir en Suisse.
L'œuvre aura une publication entièrement posthume : en 1782 pour la première partie et en 1789 pour la deuxième. Rousseau avait cependant déjà fait des lectures publiques de certains extraits.
Le titre des Confessions a sans doute été choisi en référence aux Confessions de saint Augustin, publiées au 4ème siècle. Rousseau accomplit ainsi un acte sans valeur religieuse à proprement parler, mais doté d’une forte connotation symbolique : celui de l’aveu des péchés, de la confession. Associant sincérité, humilité et plaidoyer pour lui-même, Rousseau cherche à brosser un portrait positif de lui-même et se présente essentiellement comme une victime de la vie. L'œuvre des Confessions fonde néanmoins le genre moderne de l'autobiographie et constitue un texte marquant de la littérature française.
► Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) est un écrivain, philosophe et musicien genevois (Suisse) francophone.
Orphelin de mère très jeune, sa vie est marquée par l'errance. Il est l'un des plus illustres philosophes du siècle des Lumières, bien que son œuvre philosophique et son tempérament l'ont souvent opposé au rationalisme des Lumières et à quelques-uns de ses éminents représentants, le plus célèbre étant sans doute François-Marie Arouet, dit Voltaire.
Ses écrits ont influencé l'esprit révolutionnaire français. Il est célèbre pour ses travaux sur l'homme, la société et sur l'éducation ("Émile, ou De l'éducation", 1762, où l'on voit que l'homme naît naturellement bon mais qu'ordinairement la société le pervertit). La philosophie politique de Rousseau se situe dans la perspective dite contractualiste des philosophes britanniques du XVIIe siècle et XVIIIe siècle ("Du Contrat social", 1762), et son fameux "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes" (1755) se conçoit comme un dialogue avec l'œuvre de Thomas Hobbes. Il a écrit sur la musique dans "Dissertation sur la musique moderne"(1743).
Outre son œuvre philosophique, Rousseau a écrit un roman épistolaire, "Julie ou la Nouvelle Héloïse" (1761) et des livres autobiographiques : "Les Confessions" (rédigées entre 1765 et 1770, publiées à titre posthume en 1782 et 1789) et "Les Rêveries du promeneur solitaire" (écrites en 1776-1778, publiées en 1782)
Jean-Jacques Rousseau meurt d'une crise d'apoplexie. En octobre 1793, au cours d'une cérémonie grandiose, ses cendres sont transférées au Panthéon. Jean-Jacques Rousseau devient officiellement l'une des gloires de la nation française.
Source : Crise