LOT DE 27 TOMES
DE
L’ANNÉE SCIENTIFIQUE ET INDUSTRIELLE
OU
Exposé annuel des travaux scientifiques, des inventions et des principales explications de la science à l’industrie et aux arts, qui ont attiré l’attention publique en France et à l’étranger
Par Louis Figuier
Éditions de la Librairie Louis Hachette et Cie
Demi-reliure, plats cartonnés marbrés couleurs, dos lisse soutenu de liserets dorés avec titre auteur et tomaison en caractères dorés, pages de garde marbrées couleurs, tranchefile, signet (selon les tomes), quelques illustrations selon les tomes, en moyenne 500 pages par tome.
Thèmes : livres anciens, sciences, technologie, inventions, industries
État : ensemble en bon état, frottements et/ou petits accidents de reliure selon les tomes, rousseurs ne nuisant pas à la lecture, solides
Particularités ; lot de 27 tomes
REPÈRES
Il s’agit d’un inventaire exact des productions scientifiques de l’année, qui sera publié chaque année jusqu’à sa mort. Cette publication aura beaucoup de succès et inspirera plusieurs revues équivalentes.
LISTE DES ANNÉES DU LOT
► 1857(2ème année) à 1869
► 1872 à 1884
► Tables décennales 1856-1865
Sur Louis Figuier
• Guillaume Louis Figuier est né en 1819 à Montpellier et mort à Paris en 1894. C'est une figure illustre de la vulgarisation scientifique du XIXème siècle. Il est un auteur prolifique d’articles de revues et de nombreux ouvrages sur des sujets très variés : découvertes industrielles, aérostats, chemin de fer, téléphone, histoire de la Terre, vie des animaux, histoire des plantes, etc.
• Originaire d’une famille de chimistes et de pharmaciens, Louis Figuier suit des études pour devenir docteur en médecine (1841). Il sera professeur à l’école de pharmacie de Montpellier, puis à celle de Paris en 1853. Il publie dès 1848, plusieurs articles dans la Revue des deux Mondes concernant l'histoire des techniques : « Histoire et progrès de la photographie » (1848) ou « Les aérostats et les aéronautes depuis la découverte de l’aérostation » (1850). Au cours des deux années suivantes, il publie les trois tomes de son premier ouvrage de vulgarisation, Histoire des principales découvertes scientifiques modernes.
• Conjointement, Louis Figuier continue ses recherches en médecine. Travaillant sur la présence du sucre dans le sang, il connait en 1855 un désaccord avec les recherches de Claude Bernard concernant la production de sucre par le foie. Cette rivalité tourne au désavantage de Louis Figuier et après cet échec, Louis Figuier abandonne définitivement la recherche pour se consacrer entièrement à la vulgarisation scientifique.
• La même année, il devient rédacteur du feuilleton scientifique dans le journal La Presse. Dès 1856, il crée L’année scientifique et industrielle, où il répertorie chaque année les nouvelles productions et découvertes du moment. Il publie également un très grand nombre d’ouvrages, notamment chez l’éditeur Hachette, avec un succès reconnu. On notera entre autres, Le savant du foyer (1862), La Terre avant le déluge, La Terre et les mers (1863), Histoire des plantes (1864), Les vies des savants illustres (5 volumes, 1866-1870), Les merveilles de la science (6 volumes,1867-1869), Les merveilles de l’Industrie (4 volumes, 1873-1876) , Les grandes inventions modernes (1880), Les aérostats (1881) , Le téléphone, son histoire, sa description, ses usages (1885), etc.
• Sa méthode de vulgarisation repose volontiers sur le développement historique et chronologique, «conduisant le lecteur sans trop de fatigue le long de la chaîne successive des perfectionnements de l’invention primitive, procédant du simple au composé, atténuant les difficultés, parce qu’elle les répartit sur une surface plus étendue…».
• Louis Figuier voulut également créer un nouveau genre de vulgarisation : il proposa le « théâtre scientifique », qui retraçait sur scène la vie et les découvertes des grands hommes. Dès 1877, la première pièce de Louis Figuier, Les 6 parties du monde, est mise à l’affiche ;quelques années plus tard, d’autres pièces seront proposées : Denis Papin, Gutenberg, Le mariage de Franklin, Miss Télégraph, etc. Ces pièces qualifiées de naïves et d’enfantines par la critique n’eurent aucun succès et le théâtre scientifique de Louis Figuier se soldera par un échec.
• Malgré cet échec, l’œuvre de Figuier connut un énorme succès et un large retentissement. Il symbolise un état d’esprit enthousiaste et optimiste vis-à-vis des sciences et des nouvelles techniques, avec l’ambition de les faire découvrir, aussi largement que possible, au public du XIXème siècle.
Source :liberlibris