LE CABINET DESMANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE
Étude sur la formation de ce dépôt comprenant les éléments d’une histoire de la calligraphie de la miniature, de la reliure, et de commerce de livres à Paris avant l’invention de l’imprimerie
Par Léopold Delisle ; Membre de l’Institut, Conservateur du département des manuscrits de la Bibliothèque Nationale
Année 1874
À Paris, Imprimerie Nationale
Collection Histoire de Paris
Tome II de la collection
Reliure cartonnée ; format 24x34 ; 550 pages ; pages de garde couleur ; sans illustration
Thèmes : histoire de Paris ; documents historiques ; Révolution Française ; patrimoine ; bibliothèques ; 19ème siècle ; archives
État : bon état, usures de reliure, en partie non coupé, intérieur propre, solide
Particularités : tome II seul de la collection ; lourd (plus de 3,5 kg hors emballage)
On retrouvera au sommaire
• Sommaire
• Régime révolutionnaire de 1790 à 1804
• Suite du régime révolutionnaire : la Bibliothèque de Saint-Germain-des-Prés
• Suite du régime révolutionnaire : la Bibliothèque de Corbie
• Suite du régime révolutionnaire : la Bibliothèque de la Sorbonne
• Suite du régime révolutionnaire : les Bibliothèques de Saint-Victor ; de divers prieurés ; couvents ; églises et séminaires de Paris ; de Saint-Corneille de Compiègne et de la famille Bouhier
• Le 19ème siècle de 1804 à 1873
• Notes sur diverses bibliothèques dont quelques débris sont arrivés au département des manuscrits
• Appendice comprenant un choix d’anciens catalogues de livres du 11ème au 15ème siècle (1èrepartie)
Léopold Victor Delisle, né à Valognes le 24 octobre 1826 et mort à Chantilly le 22 juillet 1910, est un historien et bibliothécaire français.
Il est administrateur général de la Bibliothèque nationale de France de 1874 à 1905.
En 1874, il succéda à Jules-Antoine Taschereau au poste d’administrateur général de la Bibliothèque nationale, qu’il occupa jusqu’en 1905. Sous son administration, celle-ci s’enrichit de nombreux cadeaux, legs et acquisitions, notamment par l’achat d’une partie des manuscrits du comte d’Ashburnham. Il démontra que la majeure partie des manuscrits d’origine française qu’Ashburnham avait acquis en France, en particulier ceux achetés au libraire Barrois, avait été volée par Guillaume Libri, inspecteur-général des bibliothèques sous le roi Louis-Philippe et obtint par arrêté ministériel, pour la bibliothèque, l'autorisation du rachat des manuscrits. Il réalisa ensuite le Catalogue des manuscrits des fonds Libri et Barrois (1888) où se trouve consignée toute l’histoire du recouvrement de ces manuscrits. Il inaugure et théorise le traitement en recueils de certains documents : « Il y a souvent un réel intérêt à former et à conserver en bon ordre certaines collections de pièces qu’il n’est pas indispensable et qu’il serait trop long de coter et de cataloguer une à une. On en constituera des recueils factices consacrés chacun à un sujet bien déterminé. ».