TITRE : Le roman comique
AUTEUR(S) : Paul Scarron
ÉDITEUR : la Tradition
ANNÉE : 1945
FORMAT : 18 cm x 24 cm
NOMBRE DE TOMES : 3
NOMBRE DE PAGES : 231 – 213 - 172
ILLUSTRATIONS : oui, eaux-fortes originales en couleurs de Joseph Hémard avec suite en noir de 51 planches reliée et un original ayant servi à l’illustration ; culs-de-lampe ; lettrines
RELIURE : demi-reliure à coins, plats cartonnés marbrés couleurs, dos à 4 nerfs avec titre auteur et tomaison en caractères dorés, pages de garde marbrées couleurs, tranche supérieure dorée
JAQUETTE : non
SIGNET : non
RHODOÏD : non
PARTICULARITÉS : un des 51 exemplaires numérotés de1 à 51 auxquels il a été ajouté une suite de 51 planches avec remarque, tirée en noir, et un original ayant servi à l’illustration. Exemplaire n°27. Les couvertures d’origine ont été conservées
ÉTAT : bel état, petits frottements de reliure, plusieurs tampons de bibliothèque (Biblioteca universidad catolicade Chile – Institudo de letras), un tampon a été recouvert de « blanco), propres et solides
THÈMES : littérature, édition numérotée
SUR LE LIVRE
Paul Scarron, écuyer et seigneur de Fougerest, Beauvais et La Rivière né le 4 juillet 1610 à Paris et décédé le 6 octobre 1660 à Paris, est un écrivain français contemporain du règne de Louis XIII et du début de celui de Louis XIV. Son ouvrage le plus connu est Le Roman comique.
Scarron représente le genre burlesque dans la comédie du 17ème siècle. En1643, son Recueil de quelques vers burlesques est l'origine d'une vogue immense. Il publie ensuite Le Typhon (1644), puis de 1648 à 1652 le Virgile travesti, parodie de l'Énéide.
Tout en écrivant ses meilleures comédies (Jodelet ou le Maître valet, 1645, L'Héritier Ridicule, 1650, et Don Japhet d'Arménie, 1653), Scarron rédige également un roman, Le Roman comique, écrit dans un style satirique, direct et simple, à l'opposé des romans sentimentaux et littéraires à la mode de ce temps. Il est considéré comme son chef-d'œuvre et inspirera Théophile Gautier pour son Capitaine Fracasse, une parodie joyeuse du Roman comique de Scarron. La première partie est publiée en 1651, la seconde en 1657. Scarron meurt avant d'avoir écrit la troisième.
Il est également l'auteur de plusieurs autres comédies : L'Écolier de Salamanque (1654), Le Marquis ridicule ou la comtesse faite à la hâte (1655), La Fausse Apparence (1657), Le Prince corsaire (1658).
Presque toutes ses pièces sont imitées de modèles espagnols, notamment de Tirso de Molina et de Francisco de Rojas, et il a traduit deux nouvelles de Maria de Zayas dans Le Roman comique.
SUR L’OEUVRE
Le Roman comique est un roman de Paul Scarron dont la première partie fut publiée en 1651 et la seconde en 1657. Scarron mourut alors qu'il travaillait à la troisième partie du roman, qui reste donc inachevé. L'adjectif « comique » de son titre indique à la fois qu'il s'agit d'une œuvre plaisante, humoristique, et qui relève de la comédie.
Dédicacé au cardinal de Retz, le roman débute par l'arrivée d'une troupe de comédiens au Mans et raconte leurs aventures rocambolesques dans la ville et aux environs. Il comporte une série d'histoires enchâssées : la plupart sont des nouvelles espagnoles que Scarron a traduites et adaptées. Parmi ces histoires, la plus célèbre est celle du Destin, le nom de scène de Garrigues, et de L'Étoile, en réalité Mlle de La Boissière
Garrigues a rencontré Mlle de La Boissière à Rome, alors qu'un Français brutal tentait de lui arracher son voile. Il est tombé follement amoureux d'elle. Pour échapper à son rival, Garrigues emmène son aimée dans une troupe de comédiens rencontrée à Paris. Mais il est rattrapé par celui-ci, et de multiples aventures vont s'enchaîner.
Thèmes principaux
La comédie et les comédiens
L'œuvre constitue également un témoignage intéressant et pittoresque des mœurs de l'époque, ainsi que l'organisation d'une troupe de théâtre. On y découvre ainsi le choix des pièces jouées, l'engouement du peuple pour ces représentants des arts ainsi que des conditions de vie nécessaires aux voyages de la troupe.
Le voyage
Le voyage est le thème fondateur de cette œuvre et témoigne de sa filiation picaresque. La troupe devient alors un pícaro qui, pour manger, va enchaîner les aventures.