LES MILLE ET UNE NUITS
Traduction du Docteur J.C. Mardrus
Gouaches de Poucette
Éditions Roissard à Grenoble (Isère)
Année 1959
Un des 974 exemplaires numérotés de 1 à 974 : exemplaire n° 179 (la numérotation figure sur le 1er tome)
Format 17x22 – broché, couverture souple et jaquette rempliée, chemise rigide de couleur grise et emboitage assorti – 182 pages – sur Vélin pur fil Lafuma des Papeteries de Navarre
Thèmes : collection littéraire, littérature ancienne, contes
État : bon état, sorti de bibliothèque, visiblement non lu, propre et solide
Particularités : 2ème tome de la collection (chaque tome est indépendant)
Ce tome regroupe
► Histoire du Portefaix avec les jeunes filles (suite)
► Histoire de la femme coupée, des trois pommes et du nègre Rihan
► Histoire du Vizir Noureddine, de son frère le Vizir Chamseddine et de Hassan Badreddine
► Histoire du Bossu avec le Tailleur, le Courtier chrétien, l’Intendant et le Médecin juif ; ce qui s’ensuivit ; et leurs aventures racontées à tour de rôle (1èrepartie)
Repères
► Les Mille et Une Nuits est un recueil anonyme de contes populaires d'origine persane, indienne et arabe.
Il est constitué de nombreux contes enchâssés et de personnages mis en miroir les uns par rapport aux autres.
► Insatisfait de la traduction Galland, le docteur Joseph-Charles Mardrus, né au Caire dans une famille d'origine arménienne, ami d'André Gide, publia une nouvelle traduction des Mille et Une Nuits en seize volumes de 1899 à 1904, qui parut d'abord dans La Revue blanche jusqu'en 1902 — tome I à XI — puis directement chez Charpentier et Fasquelle. Mardrus dédie les tomes successifs à ses amis : Paul Valéry, Anatole France, Félix Fénéon, etc., et facétieusement à« Sidi Robert de Montesquiou, ben Artagnan al Fezenzaki ».
Dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, le narrateur, par exemple, évoque sa mère qui n'ose le priver de la traduction de Mardrus tout en lui conseillant de s'en tenir à celle de Galland. La version de Mardrus se voulait plus complète que celle de Galland et plus fidèle aux textes arabes. Elle traduit par exemple les poèmes présents, fort nombreux, et qui étaient absents de la version de Galland. Sa traduction se caractérise par un style fleuri et un penchant pour l'orientalisme.
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