ANDRÉ MALRAUX
TRILOGIE
LA MÉTAMORPHOSE DES DIEUX
L’IRRÉEL
LE SURNATUREL
L’INTEMPOREL
Éditions NRF Gallimard – collection « La métamorphose des Dieux, un hymne à la gloire de l'Art »
Format 21 cm x 27 cm – pleine toile éditeur sous jaquette illustrée couleurs - très nombreuses photographies en noir et blanc, in et hors texte – signet –tranchefile – Années 1974-1976-1977
THÈMES : arts ; histoire ; essais
État : l’ensemble est en bon état,« l’Irréel » est recouvert avec annotation manuscrite sur la prépagede titre, tampon de l’ancien propriétaire sur page de garde de « Le surnaturel »,jaquettes en état d’usage avec quelques petites marques, propres et solides
Particularités : complet de ses 3 tomes
« La métamorphose des Dieux » est un essai d'André Malraux (1901-1976), publié à Paris chez Gallimard en 1957 (tome I, paru sous ce titre, puis réédité sous le titre le Surnaturel en 1977), en 1974 (tome II, l'Irréel) et en 1976 (tome III, l'Intemporel).
L'art se situe au centre des préoccupations de Malraux, voire de ses aventures : témoin son expédition au temple de Banteay-Srei au Cambodge, en 1923. Pas un de ses romans dont les personnages ne s'interrogent sur la signification de l'art, que l'écrivain questionne, aussi en son nom propre, dans des catalogues d'expositions (Fautrier, 1945 ; les Trésors de l'Inde, 1960), dans de nombreux articles (revues Commune, Verve), lesquels, rassemblés, donnent naissance à des oeuvres plus vastes, telle la Psychologie de l'art, incluant le Musée imaginaire(1947), la Création artistique (1948), la Monnaie de l'absolu (1949). Servi par une mémoire visuelle exceptionnelle, entretenue dès sa jeunesse par la fréquentation des musées (le musée Guimet, notamment) et par ses voyages, Malraux met sa culture au service d'une doctrine métaphysique de l'art explicitée dans les Voix du silence (1951) qui reprennent les thèmes de la Psychologie avant le testament de la Métamorphose des dieux. La rédaction de cette ultime trilogie est interrompue par les fonctions politiques de Malraux, ministre de l'Information puis des Affaires culturelles du général de Gaulle(1958-1969). Le dernier tome sortira l'année même de sa mort.
La Métamorphose des dieux séduit par l'obstination de l'auteur à suivre dans l'histoire de la création artistique, dont il ne cherche pas à supprimer l'""éparpillement temporel"" (M. Foucault), le filin interrompu de la transcendance. Mais à ce plaisir s'ajoute celui d'un lecteur convié à regarder les oeuvres d'art comme les voyait un guide inspiré. Le discours métaphysique se métamorphose alors en un des hymnes les plus éloquents à la gloire de l'art mondial jamais écrit en langue française.