TITRE : La métamorphose des Dieux
AUTEUR(S) : André Malraux
ÉDITEUR : Gallimard - NRF
COLLECTION : Galerie de la Pléiade, 8èmevolume de la collection
ANNÉE : 1957
FORMAT : 18 cm x 22 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 400
ILLUSTRATIONS : oui, en noir (photographies) et en couleurs, en bistre
RELIURE : cartonnage Paul Bonet, tranchefile
JAQUETTE : non
SIGNET : non
RHODOÏD : non
PARTICULARITÉS : édition numérotée (exemplaire n° 5884/10000) ; sous cartonnage d’emboitage neutre
ÉTAT : bon état, propre et solide
THÈMES : livres illustrés, littérature, essais, arts, collection littéraire
SUR LE LIVRE
Au sommaire
• Introduction
• Le Divin
• La Foi
«La Métamorphose des Dieux n'appartient pas à la suite des travaux d'André Malraux qui ont formé, dans la Galerie de la Pléiade, le Musée Imaginaire de la Sculpture, mais à la série des Voix du Silence.
Il ne s'agit ni d'une refonte ni d'une adaptation – totale ou partielle – de ce livre ou de ces travaux ; mais d'un ouvrage entièrement inédit : La Métamorphose des Dieux est le plus étendu et le plus important des ouvrages consacrés à l'art par André Malraux.
Cette année, pour la première fois, aux États-Unis, au Japon – et peut-être en France – le nombre des entrées dans les musées a dépassé celui des entrées dans les stades. L 'art de tous les temps prend, dans la civilisation qui commence avec nous, un rôle qu'il ne connut dans aucune autre. Quelle est donc sa signification secrète ?
On tente ici de rendre intelligible le monde de toutes les images que la création humaine a opposées au temps : et le pouvoir, peut-être aussi vieux que l'invention du feu et celle du tombeau, auquel il doit l'existence. Ce livre n'a pour objet ni une histoire de l'art – bien que la nature même de la création artistique y contraigne souvent à suivre l'histoire pas à pas – ni une esthétique ; mais bien la signification que prend la présence mystérieuse d'une éternelle réponse à l'interrogation que pose à l'homme sa part d'éternité – lorsqu'elle surgit dans la première civilisation consciente d'ignorer ce que signifie l'homme.»
Bulletin Gallimard n° 121, nov. 1957.