MANUEL D’ARCHÉOLOGIE FRANÇAISE depuis les temps mérovingiens jusqu’à la Révolution
1ère partie :architecture
Tome 1 : architecture religieuse en 3 volumes
Camille Enlart, ancien membre de l’École française de Rome, membre résident de la Société des Antiquaires de France
Alphonse Picard et fils, éditeurs à Paris
Format 14x23 – reliure pleine toile éditeur de couleur bleue –pages de garde couleur – tranchefile – 455 illustrations et figures en noir - 937 pages en continu pour les volumes 1&2
Thèmes : archéologie, religion, architecture, sciences et techniques, églises, cathédrales
État : bon état, coiffes assouplies, taches sur tranches supérieures, petits frottements de reliure, propres et solides
Particularités : les couvertures d’origine ont été conservées
► 1er volume : périodes mérovingienne, carolingienne et romane
Année 1919
2ème volume : période française dite gothique, style flamboyant, Renaissance
Année 1920
► 3ème volume : table des matières
Par Camille Enlart et R. Delauney
Année 1924 –182 pages
Avant-propos ; table analytique et alphabétique des matières ; répertoire alphabétique et analytique des localités et monuments ; erratum
Camille Enlart, né le 22 novembre 1862 à Boulogne-sur-Mer dans une famille de magistrats et mort le 14 février 1927 à Paris, est un archéologue et historien de l'art français. Il s'est intéressé au Moyen Âge et a pratiqué la photographie.
Après avoir appris le dessin à l'École des beaux-arts (atelier de Bouguereau), il se tourne vers le droit, puis entre à l'École des Chartes en 1885 d'où il sort major en 1889 avec une thèse intitulée « Monuments religieux de l'architecture romane dans les diocèses d'Amiens, d'Arras et de Thérouanne ».
En 1893, il est nommé sous-bibliothécaire à l'École des beaux-arts après un voyage de deux ans en Italie. Entre 1894 et 1899, il est suppléant de Robert Charles de Lasteyrie à l'École des Chartes. Il enseigne l'archéologie médiévale à l'École spéciale d'architecture et à l'École du Louvre.
En 1903, il devient directeur du musée de sculpture comparée ; il occupe ce poste jusqu'à sa mort.
Il a pratiqué la photographie, en particulier lors de ses nombreux voyages en Espagne, Portugal, Scandinavie, Syrie et Chypre, où il étudie le rayonnement de l'art gothique hors de France. Durant sa carrière, il milite pour l'abandon du terme « gothique » au profit du terme « art français », traduction du terme latin opus francigenum utilisé au Moyen Âge : pour lui, la désignation «gothique » renvoyait au monde germanique, dans le contexte de l'après-guerre franco-allemande de 1870.
Au cours de ses deux principales missions à Chypre, en 1896 et 1901, il rapporte des œuvres achetées ou trouvées sur place ; il offre au musée du Louvre le fragment du tombeau d'un prince Lusignan et lègue la quasi-totalité de ses collections, chypriotes ou non, à la bibliothèque et au musée de Boulogne-sur-Mer.
Il est membre de l'École française de Rome et entre à l'Académie des inscriptions et belles-lettres le 6 février 1925.
Il était membre de nombreuses sociétés savantes : la Société des antiquaires de France (dont il devient président en 1917), la Société des antiquaires de la Morinie, la Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer, l'Académie des sciences, lettres et arts d'Arras, la Société des antiquaires de Picardie, la commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais.