TITRE : Charlemagne et l’empire carolingien
AUTEUR(S) : Louis Halphen
ÉDITEUR : Éditions Famot
ANNÉE : 1976
FORMAT : 21,5 cm x 28 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 392
ILLUSTRATIONS : oui, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, in et hors texte, certaines en double page, reproductions de documents anciens,
cartes, etc …
RELIURE : belle reliure éditeur richement décorée sur les plats et le dos, pages de garde couleurs, tranche supérieure dorée,
tranchefile, lettrines, culs-de-lampe
JAQUETTE : sans
SIGNET : oui
RHODOÏD : sans
ÉTAT : bel état, ouvrage très propre et solide pouvant être manipulé sans crainte, sans rousseur
VOIR DANS MES ANNONCES EN COURS OU À VENIR D’AUTRES TITRES CHEZ LE MÊME ÉDITEUR DANS LA MÊME
RELIURE
1 – Charlemagne et l’empire carolingien de Louis Halphen
2 – Mazarin de Paul Guth
3 – Alexandre le Grand de Johann Gustav Droysen
4 – Les Conquistadors de Jean Descola
5 – Autour de Robespierre par Albert Mathiez
6 – Fouché 1759-1820 par Louis Madelin
7 – Bonaparte par André Castelot
8 – Henri IV roi de France et de Navarre
9 – Jules César par Jérôme Carcopino
10 – La Renaissance par Frantz Funck-Brentano
11 – Histoire d’Angleterre par André Maurois
THÈMES : histoire, biographie, études historiques, livres illustrés, moyen-âge
SUR LE LIVRE
Étude toujours de référence par un grand historien du haut Moyen-Âge on retrouvera au sommaire
LIVRE PREMIER : LA FONDATION DE L’EMPIRE
1 – l’établissement de la monarchie carolingienne
2 – l’œuvre de Pépin
3 – Charlemagne et l’achèvement territorial du royaume franc
4 – l’annexion du royaume lombard
5 – l’élévation de Charlemagne à l’Empire
6 – l’organisation politique et administrative
7 – l’empereur
LIVRE DEUXIÈME : LES DESTINÉES DE L’EMPIRE SOUS LOUIS LE PIEUX
1 – l’établissement de l’Empire unitaire
2 – l’opposition au nouveau régime et la pénitence d’Attigny
3 – la volte-face du gouvernement impérial (822-829)
4 – la révolte des fils et le coup d’état de Lothaire
5 – la restauration de Louis le Pieux et la fin du règne
LIVRE TROISIÈME : LA DISLOCATION DE L’EMPIRE
1 – le partage des territoires et le programme de concorde
2 – le régime de la fraternité
3 – le sauvetage de l’unité chrétienne par l’Église
4 – l’heure de la papauté : Nicolas 1er
5 – le réveil de l’idée impériale : Louis II
6 – l’appel de la papauté à Charles le Chauve
7 – Charles le Gros
8 – la liquidation de l’Empire carolingien
9 – au seuil d’un monde nouveau
CONCLUSION
NOTES
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE
INDEX
CARTES (la Saxe au temps de Charlemagne ; l’Italie centrale au temps de Pépin le Bref et de Charlemagne ; l’Empire de Charlemagne au début du 9ème
siècle ; le partage de Verdun (843) ; tableau généalogique simplifié des Carolingiens)
SUR L’AUTEUR
Louis Halphen (1880-1950) fut l'un des grands historiens du haut Moyen-Âge. Commandé par Henri Berr en 1914, son Charlemagne et l'Empire carolingien, fruit d'une longue élaboration, montrait combien
l'époque carolingienne a jeté les bases de la civilisation occidentale. Devenu rapidement un classique après sa parution en 1947, il demeure aujourd'hui un ouvrage de référence.
SUR CHARLEMAGNE
Charlemagne, du latin Carolus Magnus, ou Charles Ier dit « le Grand » dans la nomenclature qui commence avec Clovis Ier, né le 2 avril 742 (voire 747 ou 748), mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle,
est un roi des Francs et empereur. Il appartient à la dynastie des Carolingiens, à laquelle il a donné son nom.
Fils de Pépin le Bref, il est roi des Francs à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 25 décembre
800, relevant une dignité disparue depuis la chute de l'Empire romain d'Occident en 476.
Roi guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes militaires, en particulier contre les Saxons païens dont la soumission fut difficile et violente (772-804), mais aussi contre les
Lombards en Italie et les musulmans d'Al-Andalus.
Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l'origine de la « renaissance carolingienne ».
Son œuvre politique immédiate, l'empire, ne lui survit cependant pas longtemps. Se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne prévoit dès 806 le partage de l'Empire entre ses
trois fils. Après de nombreuses péripéties, l'empire ne sera finalement partagé qu'en 843 entre trois de ses petits-fils (traité de Verdun).
Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la formation en Europe des États-Nations rivaux condamnent à l'impuissance ceux qui tentent explicitement de restaurer l'empire universel de
Charlemagne, en particulier les souverains du Saint-Empire romain germanique, d'Otton Ier en 962 à Charles Quint au xvie siècle, voire Napoléon Ier, hanté par l'exemple du plus éminent des Carolingiens.
La figure de Charlemagne a été l'objet de déchirements en Europe, notamment d'enjeu politique entre le xiie et xixe siècles entre la nation germanique qui considère le Saint-Empire romain
comme le successeur légitime de l'empereur carolingien et la nation française qui en fait un élément central de la continuité dynastique des Capétiens. Pourtant, il peut être considéré comme le
« Père de l'Europe » pour avoir assuré le regroupement d'une partie notable de l'Europe occidentale, et posé des principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens.
Les deux principaux textes du ixe siècle qui dépeignent le Charlemagne réel, la Vita Caroli d'Éginhard et la Gesta Karoli Magni attribuée au moine de Saint-Gall Notker le Bègue,
l'auréolent également de légendes et de mythes repris au cours des siècles suivants : « Il y a le Charlemagne de la société vassalique et féodale, le Charlemagne de la Croisade et de la Reconquête, le
Charlemagne inventeur de la Couronne de France ou de la Couronne impériale, le Charlemagne mal canonisé mais tenu pour vrai saint de l'Église, le Charlemagne des bons écoliers ».
Source : Wikipédia