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Charles de Montalembert Journal intime inédit CNRS Louis le Guillou Deuxième République Second Empire catholicisme loi Falloux

(Code: CHARLESMONTALEMBERTJOURNALINTIME)
100,00 EUR
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Charles de Montalembert Journal intime inédit CNRS Louis le Guillou Deuxième République Second Empire catholicisme loi Falloux

CHARLES DE MONTALEMBERT

 

JOURNAL INTIME INÉDIT

 

Tome1 : 1822-1829

Tome2 : 1830-1833

 

Texte établi par Louis le Guillou et Nicole Roger-Taillade ; présenté et annoté par Louis le Guillou

Éditions du C.N.R.S.

Année 1990 – format 15,5x24 – pleine toile éditeur de couleur marron clair sous jaquette couleur illustrée – pages de garde couleur – tranchefile – quelques illustrations en noir hors-texte – 348 et 412 pages

 

Thèmes : biographie ; religion ; Second empire ; Deuxième République ; catholicisme ; mémoires

État : bon état, propre et solide

Particularités : tomes 1&2 ; indisponibles chez l’éditeur

 

Le tome 1 nous conduit dans la petite enfance de Montalembert à sa vingtième année. C’est l’époque de la formation, des études, particulièrement à Sainte-Barbe, des premières amitiés. L’année 1829 le voit suivre son père, nommé ambassadeur en Suède. C’est également l’année de la mort de sa sœur bien-aimée, Élise.

 

Le tome 2 témoigne de l’épanouissement de la personnalité de Montalembert. Au cours d’un voyage en Irlande en 1830, il rencontre O’Connell. Puis il fait la connaissance de Lammenais, dont il devient le disciple et le collaborateur à l’avenir. Il l’accompagne comme « pèlerin de la liberté » en Italie, puis en Allemagne. En 1831, il devient pair de France.

 

Repères

Né à Londres (Grande-Bretagne), le 29 mai 1810.

Publiciste historien, philosophe, il fut surtout un admirable orateur parlementaire royaliste et catholique. Pair de France en 1831, il ne put siéger, à cause de son âge, qu’en 1835 ; après la Révolution de 1848, il fit partie de la Constituante et de la Législative, puis du Corps législatif sous l'Empire ; il défendit à la tribune la liberté de la presse, soutint les droits des nationalités opprimées et fut l'un des auteurs de la loi de 1850 sur la liberté de l'enseignement (loi Falloux *). Il collabora à la Revue française, à la Revue des Deux Mondes, au Correspondant ; il fut poursuivi en police correctionnelle, en 1858, et condamné à l'amende et à la prison ; il fonda avec Lamennais le journal L'Avenir dont le but était l'alliance du catholicisme et de la démocratie.

Il fut élu à l'Académie le 9 janvier 1851 en remplacement de François-Xavier-Joseph Droz et reçu le 5 février 1852 par François Guizot ; il fut le chef du parti religieux libéral à l'Académie, soutint les candidatures de Victor de Laprade, Lacordaire, Gratry, Auguste Barbier, celle de Champagny contre Duvergier de Hauranne, et combattit celle de Littré.

Mort le 13 mars 1870 à Paris.

(*) La loi Falloux, portant sur l'instruction publique et promulguée sous la IIe République, porte le nom du ministre de l'Instruction publique Alfred de Falloux.

Promulguée le 15 mars 1850, elle aborde tous les aspects de l'éducation, à l'exception du supérieur, mais est surtout connue par ses dispositions sur la liberté d'enseignement laissant une place ample à l'enseignement confessionnel. Elle complète la loi Guizot de 1833, qui rendait obligatoire une école de garçons dans toute commune de 500 habitants, en rendant obligatoire la création d'une école de filles dans toute commune de 800 habitants.