LA NATION NOMMÉE ROMAN
face aux histoires nationales
Études réunies par Danielle Perrot-Corpet et Lise Gauvin
Classiques Garnier
Collection « Rencontres »,7ème volume de la collection
Année 2011 – 428 pages – format 15x22 – broché couverture souple couleur
Thèmes : littérature, essais
État : bon état, propre et solide
Présentation
La formule provocante de Carlos Fuentes proclamant les romanciers du monde entier « citoyens de la nation nommée Roman » dit la volonté -partagée par maint écrivain depuis 1960 – d’en finir avec les définitions nationales de la littérature et leur passé de luttes, de domination et d’exclusion. C’est dans son «autonomie »vis-à-vis des histoires nationales que la fiction romanesque puiserait sa force spécifique de résistance à la violence des idéologies. Mais ce sont les remous des histoires nationales qui modèlent ces romanciers – migrants, dissidents, minoritaires – écrivant contre elles. Peut-être « l’universel » en littérature reste-t-il, envers et contre la mondialisation marchande, ce « local moins les murs » dont parlait Miguel Torga.
L’ouvrage est articulé sur 3 grandes parties :
• Le travail romanesque ou l’inlassable traversée des frontières historiques
• Construction et déconstruction des « identités »nationales dans le roman
• Le roman « universel » existe-t-il ?
SERONT PROPOSÉS SUR LE SITE CHEZ LE MÊME ÉDITEUR
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► Dictionnaire André Malraux sous la direction de Jean-Claude Larrat
► Les voix du marronnage dans la littérature française du 18ème siècle de Rachel Danon
► La chasse aux loups de Louise Michel
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► L’origine et antiquité de la cité de Lyon et l’histoire de Palanus (édition du ms. Paris, Arsenal, 5111) ; Giovanni Palumbo
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► La Nation nommée Roman face aux histoires nationales, études réunies par Danielle Perrot-Corpet et Lise Gauvin