LA TOMBE PRINCIÈRE DE VIX
Sous la direction de Claude Rolley
Société des Amis du Muse du Châtillonnais
Éditions Picard
Année 2003
Deux volumes brochés à couverture souple illustrée sous emboitage assorti – format 22x28 – illustrations majoritairement en noir (photographies, plans, croquis, cartes)
Thèmes : archéologie ; Antiquité ; celtisme ; Bourgogne ; Côte-d’Or
État : bon état, petites marques sur l’emboitage, petite déchirure en marge des 4 dernières pages consacrées à la bibliographie du volume 1, propre et solide
Les petites taches noires sur les photographies sont dues à un défaut sur l’objectif de l’appareil photographique
Particularités : 2 volumes
•Volume 1 : 384 pages
•Volume 2 : volume album ; 135 pages de planches en hors-texte
Présentation
La découverte de la tombe princière de Vix (Côte-d'Or), au début de 1953, marque une des grandes dates de l'archéologie européenne. Cette sépulture féminine tout à fait exceptionnelle reste un point de repère essentiel pour l'étude de la culture et de l'organisation sociale de l'Europe moyenne à la fin du premier Âge du Fer et au début du second, c'est-à-dire aux VIe et Ve siècles av. J.-C. La richesse et la variété du mobilier, où les importations méditerranéennes sont nombreuses, montrent le rôle que jouaient les élites que nous qualifions de "princières", les relations avec les Grecs et les Étrusques.
Repères
La tombe de Vix est une sépulture à char princière datant de la période du Hallstatt final (fin du VIe siècle av. J.-C.), située sur la commune de Vix, dans le département français de la Côte-d'Or, en Bourgogne. Ce territoire était occupé à l'époque par le peuple gaulois des Lingons.
Découverte en 1953, la tombe de Vix nous est parvenue intacte. En raison de l'importance et de la qualité de son mobilier funéraire, elle est considérée comme une découverte de tout premier ordre pour la période celtique. La pièce maitresse de la tombe est le cratère de Vix, d'une taille et d'une finition exceptionnelles.
Il s'agit d'une tombe aristocratique et d'une tombe de femme. Des archéologues, comme Ludwig Pauli ou Gertrudis Wamser, ont longtemps mis en doute son genre féminin, ce qui fait de la « dame » de Vix, appelée aussi « princesse » de Vix, un cas emblématique de l'archéologie du genre.