LES CANCANS DE L’OPÉRA
Le journal d’une habilleuse 1830-1848
Chroniques de l’Académie Royale de Musique et du théâtre, à Paris sous les deux Restaurations
Un coffret de 2 volumes
CNRS éditions
Année 2000 – couverture cartonnée illustrée couleurs sous emboitage assorti – format 17x24 – tranchefile – quelques illustrations en noir – 1307 pages en continu
Par Jean-Louis Tamvaco avec une préface de Ivor Guest
Il s’agit de la première édition critique de l’intégrale du manuscrit : Les cancans de l’Opéra ou Le journal d’une habilleuse de 1836 à 1848.
Étude accompagnée d’une histoire sommaire de la salle Le Peletier, d’une chronologie théâtrale des années concernées et d’un lexique biographique des personnages cités. L’ouvrage comprend une importante iconographie théâtrale raisonnée.
Thèmes : opéra, théâtre, chronique, récits, 19ème siècle, romantisme, danse, musique, artistes, société, arts, spectacles, mémoires
État : bon état, quelques marques sur l’emboitage, propres et solides. Les petites taches noires sur les photographies sont dues à un défaut sur l’objectif de l’appareil photographique
Particularités : définitivement indisponible
Présentation
• Parmi les manuscrits conservés à la bibliothèque de l’Opéra se trouve un « journal » injustement méconnu des chercheurs : il porte sur les années 1836 à 1848, à l’époque où l’Opéra était situé dans la rue Le Peletier. Jean-Louis Tamvaco en fait ici l’édition critique et nous révèle notamment l’identité de son rédacteur, Louis Gentil. Par-delà les aspects anecdotiques concernant la vie de l’Académie royale de Musique au temps de son apogée romantique, l’ensemble est une source de première importance sur le climat social et artistique de l’époque.
• Un manuscrit, dont les quatre parties chronologiques sont dispersées dans diverses bibliothèques, porte le titre de" Cancans de l'Opéra ou le journal d'une habilleuse ". Ce texte, couvrant la période 1836-1848, connu de quelques rares spécialistes, n'avait jamais été étudié de manière systématique. Il représente pourtant une mine de renseignements sur la vie de l'Opéra dans les années romantiques, celles de l'apogée de la salle Le Peletier. Au prix d'une véritable enquête policière, Jean-Louis Tamvaco, dans cette première édition critique, nous donne les clés pour comprendre ce monde que le recul du temps rendait souvent indéchiffrable." Dans cette Babylone, se côtoyaient [...] employés du théâtre, abonnés, artistes du chant et de la danse, membres de l'orchestre, compositeurs et gens de lettres, politiciens, femmes du monde et femmes entretenues, parvenus et lions de tout poil, membres de la noblesse et de la bourgeoisie, ouvriers et garçons de théâtre... ". Les manuscrits (dans le volume 1), les chronologies théâtrales et les notices biographiques (dans le volume 2) nous proposent une véritable immersion dans la vie culturelle et sociale de la Monarchie de Juillet. Par-delà ce foisonnement, nous est aussi, et enfin, révélé le nom de l'" habilleuse " : Louis Gentil, contrôleur du matériel de l'Opéra. Celui-ci, après un anonymat de 150 ans, nous donne, accompagné de Jean-Louis Tamvaco, un témoignage exceptionnel.