TITRE : Contes littéraires du bibliophile Jacob à ses petits enfants
AUTEUR(S) : Bibliophile Jacob (Paul Lacroix)
ÉDITEUR : Éditions de la Librairie Delagrave
COLLECTION : Bibliothèque de récréation du bibliophile Jacob
ANNÉE : 1882
FORMAT : 15 cm x 24 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 379
ILLUSTRATIONS : oui, 8 aquarelles hors texte protégées par serpente et 48 dessins par Paul Adolphe Kauffmann
RELIURE : demi-reliure à coins, dos à 5 nerfs avec année auteur et titre en caractères dorés, pages de garde marbrées couleurs, tranchefile
JAQUETTE : non
SIGNET : oui (tricolore)
RHODOÏD : non
ÉTAT : bon état, frottements sur les tranches des plats, quelques rousseurs, ouvrage bien solide pouvant être manipulé sans crainte.
THÈMES : livre illustré, livre ancien, littérature, contes
VOIR DANS MES AUTRES ANNONCES D’AUTRES OUVRAGES DU MÊME AUTEUR DONT
1 – contes littéraires du bibliophile Jacob à ses petits enfants (1882), aquarelles et dessins de Paul Adolphe Kauffmann
2 – contes du bibliophile Jacob à ses petits-enfants sur l’histoire de France (1875), gravures d’après dessins de H. Philippoteaux et chromolithographie d’après Émile Wattier
3 – nouveaux contes du bibliophile Jacob à ses petits-enfants sur l’histoire de France (1881), gravures d’après les dessins de Paul Adolphe Kauffmann
SUR LE LIVRE
On retrouvera au sommaire
1 – la convalescence du vieux conteur, introduction aux contes littéraires
2 – une bonne action de Rabelais (1552)
3 – les pressentiments maternels de Madame Desroches (1571)
4 – les premières armes de Jean de Launoy (1613)
5 – les hauts faits de Charles d’Assoucy (1617)
6 – la mascarade de Scarron (1628)
7 – le revenant du château de la Garde (1643)
8 – Madame de Sévigné et ses enfants à la cour de Versailles (1663)
9 – les espiègleries de Crébillon (1680)
10 – la vocation de Jameray Duval (1704)
SUR L’AUTEUR
Paul Lacroix, plus connu sous les pseudonymes de P. L. Jacob ou du Bibliophile Jacob, né le 27 février 1806 à Paris et mort à Paris le 19 octobre 1884, est un polygraphe érudit français.
Fils de Jean-Louis Lacroix de Niré, déjà littérateur sur les bancs de l’école, il faisait encore sa philosophie an collège Bourbon lorsqu’il publia son édition de Clément Marot. À l’âge de dix-neuf ans, il présenta au théâtre de l'Odéon plusieurs comédies en vers, qui furent reçues, mais les ennuis qui accompagnent la carrière d’auteur dramatique le dégoûtèrent bientôt et il cessa en même temps sa collaboration aux journaux de la petite presse, où il s’était fait cependant quelque réputation par de piquantes épigrammes. Il fonda en 1830 le journal Le Gastronome.
Menant de front la littérature facile et la littérature difficile, comme on disait alors, il composa d’un côté des romans et de l’autre des livres d’histoire, puis il mêla les deux genres dans plusieurs publications. Ses premiers romans eurent du succès et firent école, malgré les difficultés de lecture qu’offrait l’imitation du vieux langage. La parution de l’Histoire du seizième siècle, remplie de recherches inédites, fut bien accueillie des esprits sérieux. Cette publication valut à l’auteur, à peine âgé de vingt-huit ans, la croix de la Légion d'honneur.
Les romans historiques du Bibliophile Jacob, souvent réimprimés et traduits en plusieurs langues, contribuèrent pour une grande part à propager le goût du Moyen Âge, qui se répandit alors en France et en Europe jusque dans les arts.
Ses publications bibliographiques eurent la même influence sur le gout des livres : il continua à cet égard la mission de Charles Nodier. P. L. Jacob parcourut l’Italie pour rechercher dans les bibliothèques publiques les manuscrits inédits relatifs à l’histoire de France. En 1842, il fonda avec M. Thoré l’Alliance des Arts, dans le but de faire connaître, par de bons catalogues, les trésors artistiques et littéraires que possédaient les collections particulières, et de servir ainsi les intérêts des amateurs de livres et d’objets d’art. Cet établissement, qui dura jusqu’en 1848, publiait un Bulletin, dont P. L. Jacob avait la direction.
Nommé membre des comités historiques du ministère de l’Instruction publique, il en fit partie jusqu’en 1881, et y est rentré en 1858. Il eut une part active à la plupart des grandes publications qui virent le jour sous les auspices de ces comités.
En 1848, il fut appelé à faire partie de la commission des monuments historiques créée près du ministère de l’intérieur. Pendant plus de dix ans, il poursuivit la réforme de la Bibliothèque du Roi et proposa un plan de réorganisation de ce grand établissement. En 1855, il fut nommé conservateur de la bibliothèque de l'Arsenal et a notamment rédigé le catalogue de la bibliothèque de Soleinne.
La réunion de ses ouvrages semble représenter la vie de plusieurs hommes. Il a tant produit, traduit, édité, annoté, que la notice qui le concerne dans le Grand dictionnaire universel du xixe siècle occupe deux pleines colonnes.
Il publia, avec Henri Martin, une Histoire de France par les principaux historiens.
SUR L’ILLUSTRATEUR
Paul Adolphe Kauffmann dit aussi Peka (1849-1940) est un illustrateur français.
Il signait « P. Kauffmann » ou « P.K. ».
Paul Adolphe Kauffmann naît à Belfort, dans l'actuel Territoire de Belfort (Haut-Rhin jusqu'en 1871), le 8 juin 1849. Il est le fils de Jean-Pierre Kauffmann (1803, Saint-Louis - avant 1870) et de son épouse Madeleine Clara Sentupéry (1817, Mulhouse - après 1879).
Il fait toutes ses études à Colmar où sa famille vient habiter en 1849 peu après sa naissance, puis il débute sa vie professionnelle dans le dessin industriel à Mulhouse avant de se rendre à Paris.
Après un début de carrière de peintre régionaliste (sujets typiques d'Alsace), il choisit la voie de l'illustration et travaille pour de nombreuses maisons d'édition ainsi que pour la presse : L'Écolier illustré, Le Monde illustré (en 1869).
Engagé dans la guerre de 1870, il devient un témoin de son temps. En 1872, le magazine L'Illustration publie plusieurs de ses dessins sur l’occupation prussienne à Belfort. Il devient correspondant artistique pour L’Illustration, le Journal illustré, Le Monde illustré, The Graphic, et The Illustrated London News. En 1877-1878, il suit la campagne russo-turque comme correspondant au Monde illustré et livre des dessins à l'hebdomadaire populaire Les Faits-Divers illustrés. Il s'adonne avec bonheur à l'aquarelle.
Il épouse en 1879 à Paris Louise Baudry (1861-1941) qui lui donne deux enfants ; ils vécurent en Île-de-France.
Il participe à l’exposition des amateurs alsaciens à Mulhouse en 1884. Il présente des paysages à l’Exposition de l’Union artistique, à Paris en 1889. Il expose à la vitrine des Beaux-arts (École des Beaux-arts de Besançon) en 1891 et 1892. Il expose à la Galerie G. Petit à Paris en 1908. Il participe à plusieurs expositions organisées par la Société des Arts de Mulhouse entre 1914 et 1930. Il travaille également pour l'Imagerie d'Épinal.
Il couvre pour la presse la guerre russo-japonaise de 1904-1905.
Il a édité à compte d’auteur Les Noces alsaciennes en 1914, et L'Alsace traditionaliste en 1930. Ses œuvres personnelles ont principalement pour sujet l'Alsace et les Alsaciens. Un certain nombre ont été édité sous forme de cartes postales. Il fut l'illustrateur d'une centaine d'ouvrages. Il mit également son talent au service de la publicité.
Il meurt à l'âge de 90 ans le 20 février 1940 à Grimault (Yonne), où se trouve sa sépulture.
Paul Kauffmann est surtout reconnu pour avoir croqué les scènes de la vie quotidienne des Alsaciens sur des séries de cartes postales (il participe d'ailleurs à la collection des cent). Cependant, l’artiste possède de nombreux autres talents, qui lui apporteront reconnaissance et succès.
Observateur attentif et passionné de son Alsace natale, il réalise grand nombre de dessins, abordant autant les aspects traditionnels que politiques. L’Alsace traditionaliste (1931) sera le plus célèbre des livres qu’il a publiés – ou dont il a signé l’illustration.
Contes littéraires du bibliophile Jacob à ses petits-enfants Paul Lacroix Delagrave 1882 aquarelles dessins de Paul Adolphe Kauffmann littérature
02/07/2015