CROIX RURALES
et
CHEMINS DE PÈLERINAGES
dans l’ancien Diocèse de Chartres
Par Humbert Jacomet - Société Archéologique d’Eure-et-Loir
Année 1998 – broché couverture souple couleur avec une illustration en noir au centre du 1er plat – format 21,5x25 – 194 pages – texte sur 2 colonnes – illustrations en noir
Thèmes : Eure-et-Loir – patrimoine – pèlerinages – religion – inventaire – monographie
État : bon état, petites taches sur la couverture, propre et solide
Les petites taches noires sur les photographies sont dues à un défaut sur l’objectif de l’appareil photographique
On retrouvera au sommaire
● Présentation – adresse
● Argument : Des routes et des croix –Itinéraires et « pauvres pèlerins passant »
● La Croix Saint-Jacques ou l’appel de la route : À la croisée des chemins – À l’orée du village
● La Croix des pèlerins ou l’appel au renoncement : Le lieu de la séparation – Le temps du retour
● La Croix de la Montjoie ou l’appel au dépassement : Le mont de la joie– Croix de la Montjoie et Montjoie – Croix couvertes et monceaux de pierres
● Épilogue :Le pèlerin et la croix (la croix de grâce)
● Annexes
● Cartes – Références des Croix Saint-Jacques
● Bibliographie – Index des noms de lieux
Repères
► Montjoie
On appelait autrefois «montjoie » une pierre dressée, ou un amoncellement de pierres servant à baliser un chemin de transhumance, un itinéraire de croyants (montjoie de pèlerinage sur laquelle les pèlerins déposaient des offrandes et plantaient une croix dès qu'ils apercevaient le terme de leur chemin), à marquer la limite d’un territoire, à commémorer une bataille. Les randonneurs pédestres actuels connaissent la chose sous le nom de cairn.
D'abord nom propre, il désigne le monticule ayant donné son nom à un lieu-dit bordant l'ancienne route de l'Estrée entre Paris et Saint-Denis dans la plaine du Lendit. Au Xe siècle, les pèlerins et croisés français se servent, par analogie, de ce nom familier pour désigner les hauteurs voisines des lieux saints puis d'autres hauteurs le reçoivent.
► Croix Saint-Jacques
La croix de saint Jacques, également connue en espagnol sous le nom de cruz de Santiago, est un insigne héraldique de conception cruciforme. La croix, en forme de croix fichée, s'associe soit avec une croix fleurie, soit avec une croix ancrée. Sa version la plus courante est une croix rouge rappelant une épée, avec la poignée et le bras en forme de fleur de lys.
Elle tire son nom de Jacques le Majeur et du récit de son apparition à la bataille de Clavijo lors de la victoire espagnole sur les Maures en 844. Elle est largement utilisée dans toute l'Espagne et le Portugal.
En héraldique, la croix est aussi appelée la croix de Santiago ou la cruz espada (en français : épée croisée). Le dessin associe une croix fichée, celle dont le membre inférieur se termine en pointe, à soit une croix fleurie, dont les bras se terminent par des fleurs de lys, soit une croix moline dont les extrémités des bras sont fourchus et arrondis.