TITRE : Encyclopédie méthodique : Marine
AUTEUR(S) : sans mention
ÉDITEUR : Éditions Omega à Nice
COLLECTION : Encyclopédie méthodique
ANNÉE : 1986
FORMAT : 23 cm x 32 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : non paginé
ILLUSTRATIONS : oui, recueil de 159 planches numérotées en chiffres arabes et XVI en chiffres romains, en noir, certaines en double page, soit 175 planches conformes à l'édition originale
RELIURE : non relié, sous chemise souple et chemise rigide
JAQUETTE : sans
SIGNET : sans
RHODOÏD : non
PARTICULARITÉS : uniquement des planches, y est joint l’annexe de l’encyclopédie méthodique de la marine
ÉTAT : bon état, la chemise rigide à quelques rayures et un petit accroc, la chemise souple est savetée avec 2 déchirures au niveau du dos, les planches sont très propres hormis la planche 1 qui est légèrement savetée avec deux petits manques en marge supérieure
THÈMES : livres illustrés, livres anciens, encyclopédie, planches, marine, mer
SUR LE LIVRE
Il s’agit de la réédition de l’ouvrage paru en 1783 publié à Paris chez Panckoucke, Libraire, hôtel de Thou, rue des Poitevins ; à Liège chez Plomteux, imprimeur des États.
L’encyclopédie est dédiée et présentée à Monseigneur le Maréchal de Castries, Ministre et Secrétaire d’État au Département de la Marine, etc
On y retrouvera un large panel de planches sur le sujet.
REPÈRES
L'Encyclopédie méthodique, dite « Encyclopédie Panckoucke », est une encyclopédie monumentale fondée sur « l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d’Alembert avec l'objectif de l'améliorer et de la compléter ». À la différence de cette dernière, elle est divisée en matières réparties sur 40 dictionnaires scientifiques. On visait ainsi à remédier au fractionnement jugé excessif de l'ouvrage de Diderot, qui obligeait « à lire cent articles pour avoir une idée suffisante d'un sujet. On voulut essayer si, en procédant différemment,l'analyse et la synthèse n'aboutiraient pas à une meilleure conciliation».
Elle fut lancée par souscriptions en 1782 par le grand Libraire Charles-Joseph Panckoucke, établi à Lille puis à Paris, où il avait réussi à créer le premier empire journalistique de l’époque. Le libraire-éditeur Clément Plomteux, établi à Liège, le seconda entre 1782 et 1789.
La publication s'échelonna sur un demi-siècle, et prit fin en 1832. Après la mort de Charles-Joseph Panckoucke survenue en 1798, la publication fut assurée par son gendre et associé Henri Agasse (1752-1813) puis par sa fille Antoinette-Pauline Agasse, veuve de ce dernier.
Cette entreprise, à laquelle participèrent plus d'un millier d'auteurs, aboutit à un ensemble de 212 volumes (157 de texte sur deux colonnes et 55 de planches).
Les contributeurs étaient des spécialistes et grands scientifiques de l'époque qui avaient une certaine liberté d’écriture, dépassant de la sorte les compilations généralistes de l’encyclopédie précédente. Les trois Libraires-Éditeurs connurent d'ailleurs quelques difficultés pour canaliser la production de leurs directeurs de dictionnaires scientifiques. Ainsi par exemple des matières proches comme l'agriculture et l'art aratoire (c'est-à-dire labourage) auraient pu être regroupées en une seule matière, ce qui aurait donné une meilleure cohésion d'ensemble. Il en est de même pour les jeux mathématiques et les amusements des sciences mathématiques.
Le titre complet est : « L’Encyclopédie méthodique ou par ordre de matières par une société de gens de lettres, de savants et d'artistes ; précédée d'un Vocabulaire universel, servant de Table pour tout l'Ouvrage, ornée des Portraits de MM. Diderot et d'Alembert, premiers Éditeurs de l'Encyclopédie ».