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Essai sur la vie de Thomas Wentworth Comte de Strafford Lally-Tolental 1814

(Code: WENTWORTHCOMTELALLYTODENDAL1814)
65,00 EUR
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Essai sur la vie de Thomas Wentworth Comte de Strafford Lally-Tolental 1814

TITRE : Essai sur la vie de Thomas Wentworth Comte de Strafford principal ministre du roi Charles 1er et sur l’histoire générale d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande à cette époque

AUTEUR(S) : Comte de Lally-Tolendal avec une nouvelle édition revue par l’auteur

ÉDITEUR : H. Nicolle à la librairie stéréotype et Gide fils à Paris

ANNÉE : 1814

FORMAT : 12,5 cm x 20 cm

NOMBRE DE TOMES : 1

NOMBRE DE PAGES : XXXII + 486

ILLUSTRATIONS : sans

RELIURE : reliure d’époque, dos lisse décoré à pièce de titre, pages de garde marbrées couleurs, tranchefile

JAQUETTE : non

SIGNET : non

RHODOÏD : non

ÉTAT : bon état, petits frottements de reliure, manques sur la pièce de titre, intérieur très propre, solide

THÈMES : livre ancien, histoire, Angleterre, Écosse, Irlande

 

Thomas Wentworth (né le 13 avril 1593 et mort le 12 mai 1641), 1er comte de Strafford, est un homme d'État anglais et l'un des principaux protagonistes de la période précédant la Première Révolution anglaise. Il siège au parlement en tant que partisan du roi Charles 1er  De 1632 à 1639 il exerce une dure répression en tant que Lord Deputy d'Irlande. Rappelé en Angleterre, il devient l'un des plus proches conseillers du roi, et s'efforce de renforcer le pouvoir de la Couronne face au Parlement d'Angleterre. Pourtant, lorsque le parlement le condamne à mort, Charles signe la sentence et Wentworth est décapité.

 

Charles 1er né le 19 novembre 1600 à Dunfermline et mort le 30 janvier 1649 à Londres, est roi d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande de 1625 à son exécution en 1649.

 

Petit-fils de Marie Stuart et fils de Jacques Stuart, il succède à ce dernier à sa mort, le 27 mars 1625. Dès le début de son règne, Charles 1er affronta le Parlement d'Angleterre pour accroître ses revenus, alors que ce dernier cherchait à limiter les prérogatives royales, que le roi considérait être de droit divin. Ses interférences dans les affaires religieuses des Églises d'Angleterre et d'Écosse, et ses hausses d’impôts sans l'accord du Parlement furent très mal acceptées par certains prédicateurs protestants, qui le considéraient comme un monarque absolu et un tyran.

 

Son refus de soutenir durablement les forces protestantes durant la guerre de Trente Ans,associé à son mariage avec une princesse catholique, Henriette Marie de France, soulevèrent également des interrogations quant à sa religion. Charles 1er s'allia par ailleurs à des figures ecclésiastiques controversées, comme Richard Montagu et William Laud, qu'il nomma archevêque de Cantorbéry. Tout cela fit que de nombreux sujets, dont les puritains, considérèrent que l'Église d'Angleterre se rapprochait trop de l'Église catholique. Enfin, ses tentatives pour imposer des réformes religieuses en Écosse furent la cause des guerres des évêques, qui renforcèrent la position des parlements anglais et écossais, et précipitèrent sa chute.

 

Les dernières années de Charles Ier furent marquées par les guerres des Trois Royaumes et par la Première révolution anglaise, au cours de laquelle il affronta les forces parlementaires. Ses troupes furent défaites lors de la première guerre civile (1642-1645), le Parlement escomptait alors qu'il accepterait ses demandes de monarchie constitutionnelle, mais il refusa de négocier, et forgea une alliance avec l'Écosse, avant de s'enfuir sur l'île de Wight. Cela déclencha une deuxième guerre civile (1648-1649), et Charles 1er fut de nouveau battu, puis arrêté, jugé et exécuté pour haute trahison. La monarchie fut alors abolie et une « République », appelée Commonwealth d'Angleterre fut instaurée, avec Oliver Cromwell à sa tête. En 1660, la monarchie fut restaurée et le fils aîné de Charles Ier monta sur le trône, sous le nom de Charles II.