TITRE : Histoire illustrée de la guerre de 1914
AUTEUR(S) : Gabriel Hanotaux de l’Académie Française
ÉDITEUR : Gounouilhou
ANNÉE : 1915
FORMAT : 25 cm x 33 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 296
ILLUSTRATIONS : oui, photographies d’époque en noir, in et hors texte, cartes, lettrines
RELIURE : demi-reliure, dos cuir très décoré, plats percaline avec illustration au centre du 1er plat, pages de garde marbrées couleurs, tranchefile, tranche supérieure dorée
JAQUETTE : non
SIGNET : oui
RHODOÏD : non
ÉTAT : bon état
PARTICULARITÉS : tome 1
THÈMES : histoire, militaria, première guerre mondiale
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SUR LE LIVRE
On retrouvera au sommaire
1 – les origines diplomatiques du conflit
2 – la politique de l’Angleterre – la Triple Entente
3 – l’Allemagne économique et le pangermanisme
4 – l’Allemagne politique
5 – la politique des armements
6 – la France devant l’Allemagne
7 – les puissances européennes : l’Autriche-Hongrie
8 – les puissances européennes : la Turquie
9 – les puissances européennes : la Russie
10 – les puissances européennes : l’Angleterre
11 – les puissances européennes : la Belgique
SUR L’AUTEUR
Gabriel Albert Auguste Hanotaux est un diplomate, historien et homme politique français né à Beaurevoir (Aisne) le 19 novembre 1853 et mort à Paris le 11 avril 1944 (à 90 ans).
Encouragé par le Directeur de l'époque Jules Quicherat, qui lui reproche une absence de méthode, Gabriel Hanotaux étudia à l'École des chartes. Mais peu désireux de finir archiviste, il devint, à la demande de Gabriel Monod, maître de conférences à l'École pratique des hautes études en 1880. En 1879, il intégra les cadres du ministère des Affaires étrangères comme secrétaire-adjoint et gravit un à un les échelons de la carrière diplomatique. Il sert notamment comme secrétaire d'ambassade à Constantinople. Il s'intéresse très tôt aux questions coloniales au contact de Jules Ferry.
Parent de Henri Martin, Picard comme lui et auquel il a consacré un livre, il a aussi connu, dans les milieux littéraire et artistique, Barbey d'Aurevilly, Paul Bourget, Léon Bloy et Sarah Bernhardt.
Il est élu député de l'Aisne en 1886 mais est battu en 1889. Il milite dans le camp républicain aux côtés de Léon Gambetta et de Jules Ferry, dont il sera le chef de cabinet lorsque celui-ci est nommé président du Conseil en 1883. En 1892, il est chargé de négocier avec Sir Charles Tupper, haut- commissaire du Canada à Londres, un traité de commerce entre la France et le Canada qui sera signé l'année suivante.
Le 31 mai 1894, il devient ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Charles Dupuy. Il le demeure jusqu'au 14 juin 1898 avec toutefois une interruption durant le Gouvernement Léon Bourgeois du 1er novembre 1895 au 23 avril 1896. Méfiant à l'égard de l'Angleterre, il s'attache à créer un bloc continental européen capable de rivaliser avec l'Angleterre en établissant une alliance solide entre la France, l'Allemagne et la Russie, et combat sans relâche la volonté de revanche contre l'Allemagne. L'affaire Dreyfus rendra ces efforts illusoires. Il plaide également pour une politique de développement en Afrique, se faisant notamment l'avocat du chemin de fer transafricain.
Il est à nouveau ministre des Affaires étrangères de 1896 à 1898 dans le gouvernement Jules Méline. Il s'attache à resserrer les liens entre la France et la Russie, et accompagne le président Félix Faure en visite officielle à Saint-Pétersbourg. L'incident de Fachoda en juillet 1898 est directement lié à sa politique africaine et à sa défiance à l'égard de l'Angleterre. C'est à cette époque qu'il fréquente le salon de Madame Arman de Caillavet, l'égérie d'Anatole France.
En 1909, il est le président-fondateur du Comité France-Amérique (CFA). Il sera l'instigateur de plusieurs missions dont la : Mission Champlain (1912), la Mission Fayolle (1921) et la Mission Jacques Cartier. En 1914, il participe à la création du Comité de Secours National de France dont il devint vice-président qui utilisait les locaux du CFA.
Délégué de la France à la Société des Nations, il participe aux première (15 novembre-18 décembre 1920), deuxième (5 septembre-5 octobre 1921), troisième (4 septembre-30 septembre 1922) et quatrième (3 septembre-29 septembre 1923) assemblées générales. Il s'oppose notamment à l'admission de l'espéranto comme langue de travail de la Société des Nations.
Gabriel Hanotaux a publié divers ouvrages historiques dont le plus connu et le plus important est l'Histoire du cardinal de Richelieu (2 vol., 1888). Il est aussi l'auteur d'un essai de référence sur les Origines de l'institution des intendants des provinces (1884) et d'une Histoire de la France contemporaine (1871-1900) (1903-1908) qui est un classique. Il a également édité les Instructions des ambassadeurs de France à Rome, depuis les traités de Westphalie (1888).
Il fut élu à l'Académie française au fauteuil 29 le 1er avril 1897 et à l'Académie de Rouen le 8 mars 1901.
Il est enterré au cimetière de Passy.
Gabriel Hanotaux histoire illustrée de la guerre de 1914 éditions Gounouilhou 1915 militaria première guerre mondiale
15/05/2015