TITRE : Faust et le second Faut, dans la traduction de Gérard de Nerval
AUTEUR(S) :Johann Wolfgang von Goethe
ÉDITEUR : Nouvelle Librairie de France
ANNÉE : 1984
FORMAT : 22,5 cm x 27,5 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 352
ILLUSTRATIONS :oui, lithographies (24) et dessins originaux (67) de Claude Weisbuch, in et hors-texte, une en frontispice (portrait de Goethe)
RELIURE : reliure éditeur entièrement exécutée à la main réalisée par l’atelier de reliure artisanale de La Nouvelle Librairie de France, plein cuir, joli décor polychrome sur le 1er plat, dos à 6 nerfs soutenu de filets dorés avec titre et auteur en caractères dorés, tranche supérieure dorée, tranchefile, pages de garde couleur
JAQUETTE : non
SIGNET : oui
RHODOÏD : non
ÉTAT : bon état, un frottement au niveau de la coiffe supérieur et un autre plus prononcé sur un des nerfs, petites marques sur le 2nd plat, ouvrage bien solide pouvant être manipulé sans crainte.
PARTICULARITÉS : un des 1950 exemplaires numérotés reliés pleine peau (n° 1782) sur vélin de cuve d’Arches pur chiffon ; sans son coffret papier
THÈMES : littérature allemande,théâtre
SUR LE LIVRE
Faust est le titre de deux pièces de théâtre de Johann Wolfgang von Goethe de 1808 et 1832.
Faust est inspiré d'un certain Johann Georg Faust, alchimiste allemand du 16ème siècle, déjà héros d'un conte populaire et de pièces de théâtre de Christopher Marlowe et Gotthold Ephraim Lessing.
Goethe a travaillé sur le thème de Faust pendant une longue partie de sa vie et Faust est souvent considéré comme l'œuvre la plus importante de la littérature allemande. La première pièce, souvent appelée Faust I, a été publiée dans sa version définitive en 1808. Faust II est une suite au Faust I publiée peu après la mort de l'auteur, en 1832. Elle est considérée comme beaucoup plus difficile.
Goethe a déclaré que la première partie de Faust était l'œuvre « d'un être troublé par la passion, qui peut obscurcir l'esprit de l'homme ». La seconde partie révèle un monde moins soumis à la passion. Dans Faust II, Goethe a écrit un Prologue qui pose la question obsédante du salut de l'âme. L'œuvre est ainsi une parabole de l'Humanité souffrante, tiraillée entre pensée et action.
SUR L’ILLUSTRATEUR
Claude Weisbuch, né le 8 février 1927 à Thionville et mort le 13 avril 2014 à Paris, est un peintre, dessinateur et graveur français.
Son œuvre est essentiellement consacré à la gravure, par laquelle il aime à traduire,grâce au trait, la vie, le mouvement et le caractère de ses personnages : polichinelles, arlequins, musiciens ou scènes équestres. Pour Patrick Waldberg, « l'homme apparaît comme un thème obsessionnel dans l'œuvre de Weisbuch, soit qu'il s'efforce de le capter dans le miroir en contemplant sa propre image, soit qu'il le surprenne dans les traits de ses visiteurs, soit encore qu'il tente de le déchiffrer chez les maîtres d'autrefois qu'il vénère, Jacques Callot, Rembrandt ou Honoré Daumier ». S'il pratique diverses techniques (lithographie, pointe sèche, etc.) qu'il met au service de l'illustration de livres de bibliophilie, il est aussi peintre et dessinateur. Ses couleurs privilégiées sont les ocres, les bruns et les blancs, avec lesquels il cherche à introduire les effets de lumière par des compositions où le trait et la finesse du dessin conservent la vie que l'on trouve dans ses gravures.
Son trait précis et dynamique livre une œuvre tout en mouvement et tourbillonnante sur des thèmes qu’il affectionne : le théâtre, l’opéra, le milieu équestre, les musiciens, les joueurs de carte, les danseurs de kabuki ainsi que de nombreux portraits. Ses œuvres ont l’aspect de croquis inachevés, mêlant peu de couleurs mais d'une grande vivacité du trait.