TITRE : L’histoire de Paris par la peinture
AUTEUR (S) : sous la direction de Georges Duby, de l’Académie Française, avec la collaboration de Guy Lobrichon
ÉDITEUR : Belfond
ANNÉE D’ÉDITION : 1988
FORMAT : 25 cm x 35 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 422
ILLUSTRATIONS : riche et abondante iconographie couleurs, in et hors-texte, certaines en double page
RELIURE : pleine toile éditeur de couleur bleue, pages de garde couleur, tranchefile
JAQUETTE : oui, rempliée, illustrée couleurs
RHODOÏD : non
SIGNET : non
ÉTAT : très bel état, propre et solide.
THÈMES : arts, peinture, histoire
PARTICULARITÉS : sous cartonnage d’emboitage illustré couleurs
SUR LE LIVRE
Quand, au début du XIIème siècle, le roi des Francs choisit de faire de Paris sa capitale, la préférant aux autres villes que Rome avait fondées, ce fut certes en raison de ses facilités de communication, mais bien plus en souvenir des symboles monarchiques qui y étaient attachés de longue date. La ville avait aussi la chance d’être située au milieu d’une région favorisée : l’eau y est abondante, les rivières poissonneuses, les forêts giboyeuses, les terres et les prairies généreuses.
Tenir Paris, c’est dès lors dominer la France dont la ville n’a jamais cessé d’animer l’histoire changeante. Les monarques l’ont bien compris et aussi tous ceux, des guerres de Religion à la Commune de 1871, qui visèrent à les renverser. Car la capitale est vite devenue la ville la plus dense du royaume le plus peuplé d’Europe. Elle tisse, telle une araignée sa toile, l’ensemble des réseaux routiers qui se nouent dans son enceinte longue au XVIIIème siècle de 23 kilomètres. Mais Paris est aussi un ogre de grand appétit, c’est un gouffre où vont s'absorber les richesses de l’État, où les manufactures et les bagatelles attirent l’argent par un commerce ruineux pour les provinces. Une population fiévreuse et bigarrée accourt dans la capitale dont elle vient gonfler les classes laborieuses et parfois dangereuses.
Signe de sa puissance politique, la cité devient monumentale, dressant le grand théâtre où la souveraineté se manifeste dans le déploiement des parades civiques, à travers les avenues et les places, parmi les palais, les basiliques et les fontaines. Depuis les premiers temps capétiens, il n’est pas un règne royal, impérial ou républicain qui n’ait tenu à imposer sa marque au paysage parisien, à laisser une trace durable de son passage en ajoutant aux parures de la cité.
Cette Histoire de Paris par la peinture constitue donc un véritable document d’histoire sous le pinceau des plus grands artistes français et étrangers : peintres anonymes des enluminures et des premiers panneaux sur bois, petits maîtres paysagers mais aussi chantres reconnus de la gloire des monarques, comme Pierre-Denis Martin, Oudry, Lallemand, Hubert Robert, David, artistes impressionnistes comme Monet, Manet, Sisley, Renoir, ou réalistes comme Toulouse-Lautrec, Utrillo, Sargent, Picasso, jusqu’au XXème siècle de Robert Delaunay, Henri Matisse, Balthus. Leurs oeuvres donnent bien plus qu’un souvenir historique ou architectural. Elles représentent, dans leur vivacité, les soubresauts de l’événement, les scènes successives brutales ou pompeuses des drames politiques et les heures heureuses ou tragiques qu’a vécues la capitale. Ensemble, elles composent l’histoire d’une certaine culture occidentale, d’un art de vivre à la française.
Ce livre exceptionnel s’inscrit dans la lignée de la très remarquée Histoire de Venise par la peinture parue en 2006 chez Citadelles & Mazenod.
Au sommaire
1 – Préface de Georges Duby
2 – Avant-Propos de Guy Lobrichon
3 – Paris fortifié 14ème – 15ème siècle de par Geneviève Brunel
4 – Paris capitale 1515-1645 par Daniel Russo
5 – Paris ville ouverte 1645-1789 par Adriana Russo
6 - Paris d’une révolution à l’autre 1789-1848 par Guillaume de Bertier de Sauvigny
7 – Paris Haussmann1848-1871 par Guillaume de Bertier de Sauvigny
8 – Paris République1871-1914 par Pierre Vaisse
9 – Épilogue par Serge Fauchereau
10 – Index des peintres et des œuvres