TITRE : Histoire de la ville de Vierzon et de l’Abbaye de Saint-Pierre avec pièces justificatives, plans, sceaux, monnaies seigneuriales
AUTEUR(S) : Comte Émile de Toulgoët-Tréanna
ÉDITEUR : sans mention, réédition de l’ouvrage paru chez Picard en 1884
ANNÉE : sans mention, réédition de l’ouvrage paru chez Picard en 1884
FORMAT : 20cm x 27cm
NOMBREDE TOMES : 1
NOMBREDE PAGES : 535
ILLUSTRATIONS : quelques illustrations en noir, in et hors-texte
RELIURE : demi-reliure moderne, dos et retour pleine toile de couleur marron avec une pièce de titre; plats cartonnés marbrés couleurs, pages de garde marbrées couleurs, tranchefile
JAQUETTE : non
SIGNET : oui
RHODOÏD : non
ÉTAT : très bel état, visiblement sorti de bibliothèque, propre et solide. 2 des plans semblent être des photocopies ajoutées à l’ouvrage et pourtant correspondant aux plans annoncés.
THÈMES : histoire, régionalisme, Berry, Cher, histoire locale
SUR LE LIVRE
La 1ère partie de l’ouvrage est consacrée à l’histoire féodale et à l’abbaye ; la 2ndepartie à l’histoire municipale. Enfin des pièces justificatives viennent conclure l’ouvrage.
À l'origine abbaye de Bénédictins fondée en 843 à Dèvres, par Centulphe de Vierzon sous les vocables de Saint-Pierre et Saint-Optat. En 903 l'abbaye fut détruite par les Normands, et les religieux se réfugièrent dans leur prieuré de Vierzon (également fondé en 843) qui fut alors érigé en abbaye. Elle adhéra à Saint-Maur en 1667. - Il reste une chapelle à Dèvres. À Vierzon les restes de l'abbaye sont occupés par l'hôtel de ville
Émile de Toulgoët-Tréanna, né le 30 août 1833 à Chassy (Cher) et mort le 24 mars 1925 à Saint-Georges-sur-la-Prée, est un historien français.
Appartenant à une ancienne famille bretonne, les Le Goazre, Émile-Marie Le Goazre de Toulgoët est né au château de Villiers, à Chassy, le 30 août 1833. Il est le fils de Marie-Catherine de Bonnault de Villemenard (1809-1899) et de Julien-Marie Le Goazre de Toulgoët(1796-1880), ancien capitaine au corps royal d'état-major, chevalier de l'ordre espagnol de Saint-Ferdinand.
Ayant relevé parmi ses ancêtres le nom de Tréanna, appartenant à une famille bretonne éteinte dont la noblesse avait été reconnue en 1668, Émile demande et obtient, par un décret impérial du 17 mars 1866, d'ajouter à son nom patronymique celui de Tréanna et de s'appeler désormais «de Toulgoët-Tréanna».
En 1867, il épouse à Lué Sara-Marie-Emma-Françoise Bernard de Gautret (née en 1845), fille du vicomte de Gautret. Le couple a cinq enfants avant de se séparer en 1877. D'abord réglée par un « tribunal de conscience » présidé par l'évêque d'Angers, Mgr Freppel, cette séparation est prononcée par un vrai tribunal à la fin de l'année 1881.
Ancien chambellan de Pie IX devenu comte romain par un bref pontifical de 1881, Émile de Toulgoët-Tréanna est camérier secret des papes Léon XIII et Pie X, chevalier de l'ordre souverain de Malte (depuis 1862), commandeur de Saint-Grégoire et du Saint-Sépulcre. Ses armoiries personnelles sont composées ainsi : écartelé, aux 1 et 4 d'argent au mascle d'azur [qui est de Tréanna], aux 2 et 3 d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles, et en pointe d'un dauphin couronné, du même[qui est de Bonnault de Villemenard] ; sur le tout, d'argent à la croix pattée de sinople, contournée de quatre molettes de sable [qui est des Le Goazre] ; au chef de la religion [ou de Jérusalem].
Passionné d'histoire, le comte de Toulgoët-Tréanna a notamment publié une histoire de la ville de Vierzon et plusieurs articles dans des revues de sociétés savantes.
Âgé de 91 ans, le comte de Toulgoët-Tréanna meurt le 24 mars 1925 dans son château de Rozay, à Saint-Georges-sur-la-Prée.