LA NOBLESSE BRETONNE AU 18èmeSIÈCLE
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Jean Meyer
Éditions de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris (EHESS)
Broché couverture souple – format 15x22 – 1292 pages en continu – une carte dépliante en noir
Année 1985
Thèmes : histoire locale ; régionalisme ; Bretagne ; Breizh ; Ancien Régime
État : bon état, une petite pliure à l’angle inférieur du 1er plat du tome 1 ; propres et solides
Particularités : complet de ses deux tomes. Cet ouvrage est sa thèse de doctorat
4ème de couverture
« Nulle noblesse n'est plus originale, plus particulariste, plus murée dans ses usages et sa coutume que la bretonne, mais aussi plus spécifiquement symbolique de l'ensemble de la noblesse française. Qu'on les accepte ou qu'on les discute, les conclusions de l'auteur obligent, pour le moins, à nuancer maintes images d'Épinal. »
Au sommaire des deux tomes
► 1ère partie : noblesse « traditionnelle » et nouvelle noblesse
• Les institutions de la noblesse « traditionnelle » : la noblesse bretonne vers 1710 ; la réformation de la noblesse (1668-1672) ; les réformations de 1694 à 1728, les rôles séparés de la capitation, du dixième et du vingtième ; le droit nobiliaire breton (le partage noble et son application) ; la « noblesse dormante » et la participation de la noblesse bretonne à la vie économique
• La nouvelle noblesse : l’anoblissement par les offices : la Chambre des Comptes de Bretagne ; les trésoriers de France, généraux de finances en Bretagne ; la Chancellerie de Bretagne ; l’anoblissement par achat d’offices parisiens ; la noblesse de « cloche »nantaise ; les lettres de noblesse : les achats de lettres de noblesse entre 1694 et 1715 ; comment s’obtiennent les lettres de noblesse ? ; les anoblissements de mérite de la première moitié du18ème siècle ; la Bretagne et les lettres de noblesse enregistrées à Paris ; bilan de l’anoblissement en Bretagne au 18èmesiècle
► 2ème partie :économie et société
• Les réalités quotidiennes : le pain quotidien (modes d’alimentation et agriculture) ; grains et revenus ; noblesse, défrichements et progrès agricoles ; propriété et modes d’exploitation
• Quelques types de noblesse : les relations de la noblesse de Cour avec la noblesse bretonne ; le Parlement de Bretagne ; la noblesse « débarquée »
• Mentalité et genres de vie : essai su la psychologie nobiliaire ; mœurs et genres de vie
Jean Meyer, né le 11 novembre 1924 à Strasbourg et mort le 18 avril 2022 à Paris, est un historien français.
Alsacien, il fait partie des malgré-nous, incorporé de force dans l'armée allemande alors qu'il était élève chez les jésuites en 1942 et envoyé sur le front russe en 1943. Il parvient, à la faveur de la débâcle allemande, à s'échapper et à passer du côté soviétique, avant de porter l'uniforme britannique puis l'uniforme des forces françaises. Agrégé d'histoire en 1952 sans avoir passé le baccalauréat, il est professeur d'histoire-géographie aux lycées Clemenceau et Jules-Verne de Nantes (1953-1962), professeur à l'université de Rennes (1963-1978), puis professeur émérite à l'université Paris Sorbonne-Paris IV. Il devient en 1981 directeur du Laboratoire d'histoire et d'archéologie maritime, seule unité de recherche du CNRS consacrée à l'histoire maritime française et étrangère, où il succède à Michel Mollat du Jourdin.