LE JOURNAL DE L’OPÉRA
Par Jean Vermeil - Éditions Philippe Lebaud dans la collection « Les temps du monde »
Reliure cartonnée toilé couleur sous jaquette illustrée couleurs – format 18x26,5 – 323 pages – année1995 – tranchefile – illustrations couleurs hors-texte et en noir in-texte
Thèmes : musique, histoire musicale, musiciens, compositeurs, œuvres, chants
État : bon état, petites marques sur la jaquette, propre et solide
Les petites taches noires sur les photographies sont dues à un défaut sur l’objectif de l’appareil photographique
Présentation de l’éditeur
Ce livre retrace l’aventure de l’opéra en recréant ses principales étapes.
De Arimène d’Olenix du Mont-Sacré, représenté à Nantes en 1596, à Saint François d’Assise d’Olivier Messiaen, donné à Paris en 1983, les grands moments de son histoire, les cheminements de la création, l’angoisse des premières, les avatars de l’œuvre.
Un parcours de date en date, inscrit dans la mémoire des grandes villes européennes, qui passe d’un logis inquiet au chatoiement des brocarts vieux rouge. Subjectif, bien sûr, dans sa tentative de complétude, documenté à l’extrême, mais toujours vivant dans son souci de relater l’instant privilégié comme auraient pu le faire les chroniqueurs de chaque époque.
Les épisodes de légende y alternent avec l’inédit ou même le dérisoire, quand il est exemplaire. L’opéra est divers et inattendu comme la vie. On aime à relire les tâtonnements superbes des pionniers florentins, les fastes de la cour de Versailles, le pensionnat de Purcell, la fascination de Verdi et de Wagner pour Paris, les sordides ragots qui entourèrent la pureté de Pelléas et Mélisande…. On sait moins qu’une des premières tentatives d’opéra français est due à un magicien que Victor Hugo écrivit un livret sur Notre-Dame de Paris pour la compositrice Louise Bertin, une courageuse Camille Claudel musicale. Ou que la Flûte enchantée fut créée parmi les voyous, ou qu’un pinardier de Béziers engagea Saint-Saëns et Fauré pour offrir d’immenses opéras à ses vignerons…
Tant d’artistes ont rêvé, peiné à inventer, souffert pour réaliser, et tremblé en attendant le verdict du public. Ils portaient sur eux les attentes, capacités ou incapacités de leur époque, avec souvent le génie de les anticiper ou de les dénoncer. C’est l’aventure de ces damnés de la scène que relate ce Journal de l’Opéra. Pourquoi, comment sont nés les chefs-d’œuvre qui nous émeuvent.
Décors, costumes, projets de mises en scène, portraits, documents, gravures et peintures retrouvent l’ambiance d’un jour. Reproduits avec un soin extrême, ils complètent et illustrent le propos de l’auteur.
Jean Vermeil, chroniqueur musical dans plusieurs revues spécialisées, est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’opéra.
On retrouvera au sommaire simplifié
● Préface : le charme de l’opéra
● 1596 – L’alchimie de l’opéra – Olenix du Mont-Sacré : Arimène
● 1600 – À trois jours près – Jacopo Peri : Euridice
● 1607 – Quant parla le génie – Monteverdi : Orféo
● 1689 – L’opéra au pensionnat – Purcell : Didon et Énée
● 1714 – L’opéra fait la foire
● 1735 – L’opéra-ballet enchanté – Rameau : les Indes galantes
● 1762-1774 – La double révolution – Gluck : Orphée et Eurydice
● 1770 – Un opéra à Versailles – Lully : Persée(1682)
● 1785 – Charme et révolution – Mozart : Les noces de Figaro
● 1791 – Un rêve de banlieue – Mozart : la flûte enchantée
● 1821 – L’après-Mozart – Weber : le Freischütz
● 1829 – Un quitte ou double – Rossini : Guillaume Tell
● 1831 – Solenne Fiasco – Vincenzo Bellini : Norma
● 1836 – La première femme – Louise Bertin : la Esmeralda
● 1864 – Le rire assassin – Offenbach : la Belle-Hélène
● 1867 – La cruauté parisienne – Verdi : Don Carlos
● 1871 – L’exotisme in situe – Verdi : Aïda
● 1874 – Le génie refusé – Moussorgski : Boris Godounov
● 1875 – Le poids d’un chef-d’œuvre – Bizet : Carmen
● 1876 – L’opéra d’une vie – Wagner : le Ring(1851-1876)
● 1879 – La fiction piège la réalité – Tchaïkovski : Eugène Onéguine
● 1898 – L’opéra pour tous – Saint-Saëns :Déjanire
● 1902 – Le génie contre le talent – Debussy : Pelléas et Mélisande
● 1905 – Il a suffit d’un tableau – Richard Strauss : Salomé
● 1923 – La BD de la bonne – Janacek : la petite renarde rusée
● 1923 – Rude journée pour la princesse – De Falla : les tréteaux de maître Pierre
● 1923 – Mouaô – Ravel : l’enfant et les sortilèges
● 1925 – Le dernier opéra ? Alban Berg : Wozzeck
● 1926 – La mort fut la plus forte – Puconi :Turandot
● 1928 – Le rire avant le plomb – Kurt Weill : l’opéra de quat’sous
● 1935 – La réalité noire – Gershwin : Porgy and Bess
● 1945 – L’appel de la côte – Britten : Peter Grimes
● 1957 – L’opéra révélé – Francis Poulenc : le dialogue des Carmélites
● 1975 – L’opéra à l’usine – Luigi Nono : au grand soleil d’amour chargé
● 1983 – Les oiseaux françoisiers – Olivier Messiaen : Saint François d’Assise
● Arguments – discographie – bibliographie – index
