TITRE : Dictionnaire des communes de Touraine
AUTEUR(S) : sous la direction de Jean-Mary Couderc ; par Pierre Audin, Jean-Mary Couderc, Martine Hubert, Alain Schulé, avec la collaboration de R. Maury
ÉDITEUR : Éditions C.L.D.
ANNÉE : 1987
FORMAT : 20 cm x 27 cm
NOMBREDE TOMES : 1
NOMBREDE PAGES : 967
ILLUSTRATIONS : oui, photographies en noir, cartes en noir dessinées par P. Ginder (Atelier de Cartographie de l’Université de Tours), dessins du glossaire de Y. Gonnord, dessins, croquis, reproductions de documents anciens
RELIURE : pleine toile éditeur de couleur bleue, tranchefile
JAQUETTE : non
SIGNET : non
RHODOÏD : non
ÉTAT : bon état, , propre et solide
PARTICULARITÉS : texte sur deux colonnes, fort et lourd
THÈMES : dictionnaire, régionalisme, Indre-et-Loire ; Loir-et-Cher ; Indre ; Vienne ; histoire locale, patrimoine, géographie, archéologie
SUR LE LIVRE
L’approche est alphabétique de Abilly à Yzeures-sur-Creuse pour la partie dictionnaire.
De Absidiole à Voussure pour la partie glossaire.
On retrouvera au sommaire
Avant-propos ; Introduction ; Notice technique ; Glossaire ; Sites à protéger ; Repères chronologiques ; Les pays de Touraine ; Les communes de Touraine ; Bibliographie ; Table des illustrations.
Pour chaque commune on trouvera des éléments très détaillés sur les aspects géographiques, historiques, archéologiques, culturels, etc….
ÉGALEMENT DISPONIBLE CHEZ LE MÊMEÉDITEUR
► Dictionnaire biographique de Touraine de Michel Laurencin
► Histoire de Touraine et d’Indre-et-Loire de Pierre Leveel
► Dictionnaire des communes de Touraine sous la direction de Jean-Mary Couderc par Pierre Audin, Jean-Mary Couderc, Martine Hubert, Alain Schulé avec la collaboration de R. Maury
► Le folklore de Touraine, dictionnaire des rites et coutumes par Jacques Feneant et Maryse Leveel
REPÈRES
La Touraine est une des anciennes provinces de France, héritière de la civitas turonensis ou cité des Turones, dont elle tire son nom. Les comtes d'Anjou et de Blois, maîtres politiques de la Touraine, sont longtemps plus puissants que les rois capétiens, mais la généralisation de la seigneurie franco-flamande et son besoin de garantie de paix réhabilitent le pouvoir central longtemps oublié. Au terme d'une reprise capétienne séculaire, Philippe Auguste s'impose face à la prestigieuse dynastie Plantagenêt après 1216. Toute la Touraine (et pas seulement la portion de la ville de Saint Martin de Tours) et quelques places fortes sont sous l'égide de la maison royale de France.
La ville de Tours est chef-lieu de généralité des pays tourangeaux, angevins et (céno) manceaux à la fin de l'Ancien régime. C'est pourquoi le département d'Indre-et-Loire créé à son intention en 1790, donnant lieu à d'âpres tractations, se décale vers l'ouest, préservant toutefois l'essentiel du vieux territoire provincial.
Le département d'Indre-et-Loire a incorporé à l'ouest les riches terres angevines de Bourgueil, Savigné-sur-Lathan, Gizeux et Château-la-Vallière et le Richelais, autrefois poitevin commandé par la ville de Richelieu au sud de la vallée de la Vienne ainsi qu'au nord un fragment de la gâtine du Maine au-delà de la forêt de Beaumont. Par ce décalage, il a abandonné au Loir-et-Cher des terroirs aux champs ouverts au nord-est de Château-Renault et une partie des cours supérieurs de la Loire, de l'Amasse et du Cher, en particulier le petit pays de Montrichard et Pontlevoy, et surtout abandonné au département de l'Indre une partie sud-est de la cité gallo-romaine, savoir les hautes vallées de l'Indre et de l'Indrois, de la Claise avec la mythique Brenne tourangelle, plus importante que la berrichonne et la rive méridionale de la Creuse, également tourangelle en amont dès la forêt de la Guerche.