TITRE : Le Bolchoï et ses jeunes étoiles
AUTEUR(S) : choix des textes et introduction de Noé Avaliani, traduction du russe par Antoinette Mazzi
ÉDITEUR : Éditions du Progrès
ANNÉE : 1974
FORMAT : 20 cm x 26 cm
NOMBRE DE TOME : 1
NOMBRE DE PAGES : 330
ILLUSTRATIONS : superbes photographies en noir de Léonide Jdanov
RELIURE : couverture cartonnée illustrée, tranchefile
JAQUETTE : non
SIGNET : non
RHODOÏD : non
ÉTAT : bon état, petites marques au niveau des coiffes
THÈMES : art, danse, Russie, photographies, ballet
SUR LE LIVRE
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Ouvrage consacré à :
Vladimir Vassiliev, Ekatérina Maximova, Mikhaïl Labrovski, Natalia Bessmertnova, Youri Vladimirov, Nina Sorokina, Boris Akimov, Tatiana Golikova, Alexandre Bogatyrev, Serguéi Radtchenko
SUR LE BALLET DU BOLCHOÏ
Le Ballet du Bolchoï est la compagnie de ballet attachée au Théâtre Bolchoï de Moscou, créée en 1776. La plupart des danseurs qui la composent sont issus de l'Académie chorégraphique d'État de Moscou, vivier privilégié de la troupe.
Les origines impériales
L'histoire du Ballet du Bolchoï est émaillée d'importantes dates pour l'histoire plus générale de la danse même si, pendant les premières décennies de son existence, la compagnie se contentera de reprendre les grandes œuvres déjà jouées au Théâtre Mariinsky. En 1862, La Fille du Pharaon est créée sur la scène du théâtre moscovite et, sept ans plus tard, Don Quichotte y est dansé pour la première fois. Pour l'anecdote, en février 1877, Tchaïkovski y présente au public Le Lac des Cygnes… mais le ballet est alors un échec total (le compositeur devra attendre 1895 et une chorégraphie remaniée par Marius Petipa et Lev Ivanov pour que son œuvre connaisse le succès et la postérité qu'on lui connaît).
Sous l'influence d'Alexandre Gorski (premier maître de ballet de 1901 à 1924), la compagnie développe son style propre qui fera sa renommée dans les années suivantes : en opposition avec son éternel ennemi de Saint-Pétersbourg qui privilégie une esthétique épurée et raffinée, le Bolchoï s'impose avec une danse vive, énergique et enlevée, ajoutant à l'intensité dramatique une puissance technique que d'aucuns iront jusqu'à caractériser d'athlétique.
La période soviétique
Au XXe siècle, le théâtre de Moscou est, bien plus que son rival le Théâtre Mariinsky, l'épicentre d'une foisonnante création soviétique ; Staline qui désirait s'attirer les faveurs des artistes encourageait vivement les productions artistiques, sans oublier cependant d'exercer un contrôle certain sur ces travaux. C'est la scène moscovite que sera créé le ballet, entre autres, le plus emblématique de cette période, Spartacus (1956). Quelques années plus tôt, en 1945, Prokofiev y avait représenté pour la première fois sa Cendrillon, qui fut un succès fulgurant et révéla au public l'illustre Galina Oulanova.
Malgré les nombreuses défections des danseurs préférant s'exiler à l'Ouest, à l'instar d'Alexander Godunov, c'est à cette époque que le rayonnement du Bolchoï est à son apogée et ce, notamment grâce à Maïa Plissetskaïa, dont le talent et la célébrité s'étendent au-delà des frontières du bloc soviétique - la ballerine est pourtant juive et fille d'un "ennemi du peuple", ce que ne lui pardonna jamais le pouvoir en place qui lui mena la vie dure.
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