TITRE : Le Folklore de Touraine dictionnaire des rites et coutumes
AUTEUR(S) : Jacques Feneant et Maryse Leveel
ÉDITEUR : Éditions C.L.D.
ANNÉE : 1989
FORMAT : 20 cm x 27cm
NOMBREDE TOMES : 1
NOMBREDE PAGES : 490
ILLUSTRATIONS : oui, illustrations en noir hors-texte, dessins, documents anciens, partitions, photographies
RELIURE : pleine toile éditeur de couleur bleue, tranchefile
JAQUETTE : non
SIGNET : non
RHODOÏD : non
ÉTAT : bon état, indication « Specimen » sur une page de garde, propre et solide
THÈMES : ethnographie régionale ; dictionnaire, régionalisme, Indre-et-Loire ; Loir-et-Cher ;Indre ; Vienne ; croyances, coutumes
SUR LE LIVRE
Préface de Roger Lecotté, Président d’Honneur de la Société d’Ethnologie française.
L’approche est alphabétique de Abécédaire à You (saint).
On retrouvera au sommaire
Préface ; Introduction ; Index et bibliographie ; Index thématique ; Index des communes ; Bibliographie ; Dictionnaire ; Chansons tourangelles.
ÉGALEMENT DISPONIBLE CHEZ LE MÊME ÉDITEUR
► Dictionnaire biographique de Touraine de Michel Laurencin
► Histoire de Touraine et d’Indre-et-Loire de Pierre Leveel
► Dictionnaire des communes de Touraine sous la direction de Jean-Mary Couderc par Pierre Audin, Jean-Mary Couderc, Martine Hubert, Alain Schulé avec la collaboration de R. Maury
► Le folklore de Touraine, dictionnaire des rites et coutumes par Jacques Feneant et Maryse Leveel
REPÈRES
La Touraine est une des anciennes provinces de France, héritière de la civitas turonensis ou cité des Turones, dont elle tire son nom. Les comtes d'Anjou et de Blois, maîtres politiques de la Touraine, sont longtemps plus puissants que les rois capétiens, mais la généralisation de la seigneurie franco-flamande et son besoin de garantie de paix réhabilitent le pouvoir central longtemps oublié. Au terme d'une reprise capétienne séculaire, Philippe Auguste s'impose face à la prestigieuse dynastie Plantagenêt après 1216. Toute la Touraine (et pas seulement la portion de la ville de Saint Martin de Tours) et quelques places fortes sont sous l'égide de la maison royale de France.
La ville de Tours est chef-lieu de généralité des pays tourangeaux, angevins et (céno) manceaux à la fin de l'Ancien régime. C'est pourquoi le département d'Indre-et-Loire créé à son intention en 1790, donnant lieu à d'âpres tractations, se décale vers l'ouest, préservant toutefois l'essentiel du vieux territoire provincial.
Le département d'Indre-et-Loire a incorporé à l'ouest les riches terres angevines de Bourgueil, Savigné-sur-Lathan, Gizeux et Château-la-Vallière et le Richelais, autrefois poitevin commandé par la ville de Richelieu au sud de la vallée de la Vienne ainsi qu'au nord un fragment de la gâtine du Maine au-delà de la forêt de Beaumont. Par ce décalage, il a abandonné au Loir-et-Cher des terroirs aux champs ouverts au nord-est de Château-Renault et une partie des cours supérieurs de la Loire, de l'Amasse et du Cher, en particulier le petit pays de Montrichard et Pontlevoy, et surtout abandonné au département de l'Indre une partie sud-est de la cité gallo-romaine, savoir les hautes vallées de l'Indre et de l'Indrois, de la Claise avec la mythique Brenne tourangelle, plus importante que la berrichonne et la rive méridionale de la Creuse, également tourangelle en amont dès la forêt de la Guerche.