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Les icônes russes de l'École de Novgorod 12ème-17ème siècles

(Code: ICONESRUSSESNOVGOROD)
45,00 EUR
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Les icônes russes de l'École de Novgorod 12ème-17ème siècles

TITRE : Les Icônes russes École de Novgorod 12ème – 17ème siècle

AUTEUR(S) : préface de Dimitri Likhatchev, introduction catalogue et réalisation de Vera Laourinaet Vassili Pouchkariov ; présentation d’Alexandre Kokovkine ; traduction de Vladimir Maximoff

ÉDITEUR : Éditions Henry Veyrier et Éditions d’art Aurora

ANNÉE : 1983

FORMAT : 26 cm x 34 cm

NOMBRE DE TOMES : 1

NOMBRE DE PAGES : 347

ILLUSTRATIONS : oui, riche et abondante iconographie majoritairement en couleurs, in et hors-texte

RELIURE : pleine toile éditeur de couleur marron-olive, tranchefile

JAQUETTE : oui, illustrée couleurs

SIGNET : non

RHODOÏD : non

ÉTAT : bon état, ouvrage bien solide pouvant être manipulé sans crainte, intérieur très propre, la jaquette est en état d’usage (rescotchages intérieurs)

THÈMES : arts, peinture, Russie, religion, iconographie, saints

 

SUR LE LIVRE

 

Au sommaire

 

● L’importance européenne de la culture de Novgorod

● Les icônes de Novgorod

● Reproductions

● Commentaires

● Bibliographie ; expositions

● Petit glossaire

 

REPÈRES

 

L'école de Novgorod est un courant artistique formé d'un ensemble de peintres russes, connus pour leurs icônes et leurs peintures murales. Ils sont actifs du 12ème au 16ème siècle à Novgorod. Pendant cette période, sous l'influence de Théophane le Grec, les peintres ont conservé les traditions byzantines et leur art est devenu la base de la peinture d'icônes en Russie.

 

Novgorod était un centre économique et culturel dans la Russie du 12ème au 16ème siècle, alors que la majeure partie du reste du pays était occupée par les Mongols. Les artistes de Novgorod ont donc conservé la tradition byzantine tout en introduisant des couleurs plus claires, des formes plus plates, un adoucissement des types faciaux, et l'utilisation croissante d'une ligne gracieuse et rythmique pour définir la forme. Jusqu'au début du 14ème siècle, l'activité artistique était dominée par la peinture murale. Un nouvel élan artistique a été fourni par l'introduction de l'iconostase qui regroupait en exposition l'ensemble des icônes plutôt que d'être dispersées sur la totalité des murs de l'église. Cette présentation exigeait une forte impression globale cohérente, des lignes rythmiques et des couleurs harmonieuses. Les figures des personnages se sont allongées, ce qui est devenu la norme dans l'art russe.

 

Deux maîtres grecs — mentionnés nommément dans les chroniques— ont été particulièrement importants pour le développement de l'école de Novgorod au 14ème siècle, Isaïe le Grec et ses compagnons qui ont réalisé les fresques de l'église de l'Entrée à Jérusalem en 1338, et Théophane le Grec, qui a décoré de fresques l'église de la Transfiguration du Sauveur en 1378.

 

Au 16ème siècle, l'école de Moscou prend la relève de l'école de Novgorod.

 

Une icône est une représentation de personnages saints dans la tradition chrétienne. L'icône possède un sens théologique profond qui la différencie de l'image pieuse. L'icône est complètement intégrée dans la catéchèse orthodoxe mais aussi dans celle des Églises catholiques orientales qui ont préservé la tradition de l'icône ainsi que dans une partie de l'Église catholique occidentale et dans les Églises non-chalcédoniennes. En devenant objets de vénération pour les fidèles, les icônes ont été soumises, dès le 8ème siècle, par les Églises de la Pentarchie, à de sévères contraintes artistiques (sources d'inspiration stéréotypées, rigueur du trait, jeux des couleurs). Jusqu'à nos jours, ces canons se sont perpétués, assurant l'étonnante continuité de cette peinture dédiée à la gloire de Dieu.