TITRE : Ma république
AUTEUR(S) : Paul Lacroix (bibliophile Jacob)
ÉDITEUR : Librairie L. Conquet, L. Carteret et Cie, successeur à Paris
ANNÉE : 1902
FORMAT : 14 cm x 20,5 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 150
ILLUSTRATIONS : oui, sept eaux-fortes originales d’Edmond Rudaux protégées par serpente et gravées par Ch. Wittmann
RELIURE : couverture souple
JAQUETTE : oui, rempliée de couleur orange avec indication en caractères noirs sur les plat et le dos
SIGNET : non
RHODOÏD : non
ÉTAT : bon état, petite coupure sur 2 cm au niveau de la liaison supérieur dos-1er plat, quelques rousseurs.
PARTICULARITÉS : peu courant, les gravures ont été tirées en 2 exemplaires chacune, exemplaire offert à Monsieur Jacques Wagrez avec un envoi (« souvenir bien amical ») suivi d’une signature (monogramme)
THÈMES : livre ancien, livre illustré, littérature, livres, bibliophilie
SUR LE LIVRE
On retrouvera à la table des matières
1 – à propos de ma république
2 – les amateurs de vieux livres (les bouquinistes ; les étalagistes ; les épiciers ; les bibliomanes ; les bibliophiles ; les bouquineurs)
3 – ma république
SUR L’AUTEUR
Paul Lacroix, plus connu sous les pseudonymes de P. L. Jacob ou du Bibliophile Jacob, né le 27 février 1806 à Paris et mort à Paris le 19 octobre 1884, est un polygraphe érudit français.
Fils de Jean-Louis Lacroix de NIRÉ, déjà littérateur sur les bancs de l’école, il faisait encore sa philosophie an collège Bourbon lorsqu’il publia son édition de Clément Marot. À l’âge de dix-neuf ans, il présenta au théâtre de l'Odéon plusieurs comédies en vers, qui furent reçues, mais les ennuis qui accompagnent la carrière d’auteur dramatique le dégoûtèrent bientôt et il cessa en même temps sa collaboration aux journaux de la petite presse, où il s’était fait cependant quelque réputation par de piquantes épigrammes. Il fonda en 1830 le journal Le Gastronome.
Menant de front la littérature facile et la littérature difficile, comme on disait alors, il composa d’un côté des romans et de l’autre des livres d’histoire, puis il mêla les deux genres dans plusieurs publications. Ses premiers romans eurent du succès et firent école, malgré les difficultés de lecture qu’offrait l’imitation du vieux langage. La parution de l’Histoire du seizième siècle, remplie de recherches inédites, fut bien accueillie des esprits sérieux. Cette publication valut à l’auteur, à peine âgé de vingt-huit ans, la croix de la Légion d'honneur.
Les romans historiques du Bibliophile Jacob, souvent réimprimés et traduits en plusieurs langues, contribuèrent pour une grande part à propager le gout du Moyen Âge, qui se répandit alors en France et en Europe jusque dans les arts.
Ses publications bibliographiques eurent la même influence sur le gout des livres : il continua à cet égard la mission de Charles Nodier. P. L. Jacob parcourut l’Italie pour rechercher dans les bibliothèques publiques les manuscrits inédits relatifs à l’histoire de France. En 1842, il fonda avec M. Thoré l’Alliance des Arts, dans le but de faire connaître, par de bons catalogues, les trésors artistiques et littéraires que possédaient les collections particulières, et de servir ainsi les intérêts des amateurs de livres et d’objets d’art. Cet établissement, qui dura jusqu’en 1848, publiait un Bulletin, dont P. L. Jacob avait la direction.
Nommé membre des comités historiques du ministère de l’Instruction publique, il en fit partie jusqu’en 1881, et y est rentré en 1858. Il eut une part active à la plupart des grandes publications qui virent le jour sous les auspices de ces comités.
En 1848, il fut appelé à faire partie de la commission des monuments historiques créée près du ministère de l’intérieur. Pendant plus de dix ans, il poursuivit la réforme de la Bibliothèque du Roi et proposa un plan de réorganisation de ce grand établissement. En 1855, il fut nommé conservateur de la bibliothèque de l'Arsenal et a notamment rédigé le catalogue de la bibliothèque de SOLEINNE.
La réunion de ses ouvrages semble représenter la vie de plusieurs hommes. Il a tant produit, traduit, édité, annoté, que la notice qui le concerne dans le Grand dictionnaire universel du 19ème siècle occupe deux pleines colonnes.
Il publia, avec Henri Martin, une Histoire de France par les principaux historiens.
SUR L’ILLUSTRATEUR
Né à Verdun (Meuse) le 10 février 1840 mais élevé à Paris, Edmond RUDAUX s'oriente définitivement vers une carrière artistique après son échec à l'entrée dans l'administration.
Ce choix s'avère fructueux. Peintre de genre et graveur, il acquiert une grande renommée.
Si son tableau "Le Péage", exposé au Salon de 1869, est un succès, Edmond RUDAUX est surtout connu comme illustrateur.
Ses eaux-fortes illustrent les ouvrages des grands auteurs de son époque : Victor Hugo, Pierre Loti, Gérard de Nerval, George Sand ou encore Émile Zola.
Ses œuvres, souvent exposées dans les salons de la fin du siècle, sont récompensées à deux reprises, en 1893 et en 1900, par la section de gravure.
22/06/2014