LE DIOCÈSE D’ORLÉANS SOUS L’ÉPISCOPAT DE Mgr DUPANLOUP
1849 – 1878
Sociologie religieuse et mentalités collectives
Christianne Marcilhacy
Éditions Plon
Collection « Histoire des mentalités », dirigée par Robert Mandrou
Année 1962
Broché – format 14,5x23 – XXX + 587 pages – 5 graphiques et 4 cartes in-texte
Thèmes : histoire locale, religion, Loiret, Orléans
État : bon état, dates manuscrites sur la 1ère de couverture, propre et solide
Au sommaire
► 1ère partie :Monseigneur Dupanloup à l’œuvre dans son diocèse (1849-1868)
• L’homme et ses idées
• L’évêque et la réorganisation administrative du diocèse
• L’état du clergé et les principes de sa réforme
• Le relèvement du niveau intellectuel et du niveau de vie du clergé
• Les communautés religieuses et les problèmes internes de l’église d’Orléans
• Les édifices du culte
►2ème partie : les fidèles
• La rechristianisation de la jeunesse
• La rechristianisation des adultes
• L’évolution sociale sous le second Empire : les classes populaires
• L’évolution sociale et politique sous le second Empire : classes dirigeantes et classe moyenne
► 3ème partie : les vicissitudes de la dernière décennie (1868-1878)
• La rupture d’équilibre (1869-1872)
• Le renversement de la conjoncture politique de 1872 à 1875
• Le crépuscule d’un épiscopat(1875-1878)
► Conclusion
► Annexes
Repères
Félix Dupanloup, né le 3 janvier 1802 à Saint-Félix, dans le département du Mont-Blanc (correspondant au duché de Savoie, qui appartient à la France de 1792 à 1815 avant son annexion définitive en 1860), et mort le 11 octobre 1878 au château de La Combe-de-Lancey (Isère), est un prêtre catholique français, théologien enseignant, journaliste, prélat et homme politique. Il est évêque d'Orléans en 1849 et membre de l'Académie française à partir de 1854. Il est enterré dans la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans.
Nommé évêque d'Orléans en 1849, il milite notamment pour la reconnaissance des mérites religieux de Jeanne d'Arc, qui est canonisée en 1920, 42 ans après la disparition de celui qui fut à l'origine de ses procès en béatification puis en canonisation. Il lui consacre deux panégyriques, l'un en 1855 puis un second en 1869, au cours duquel il appelle solennellement à sa canonisation.
Il établit sa résidence au château des Hauts de La Chapelle-Saint-Mesmin acquis par son prédécesseur Jean-Jacques Fayet, à proximité du petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin, qu'il dirige jusqu'à son décès.
Il est à l'origine, en 1852, de la création du Patronage des apprentis d'Orléans, société devant favoriser l'éducation professionnelle et dispenser la morale et les principes religieux aux jeunes gens issus des classes défavorisées.
En 1863, il fonde l’Académie Sainte-Croix, société savante orléanaise d’inspiration chrétienne composée de membres ecclésiastiques mais aussi laïques issues de l’aristocratie, dont l’objet principal était de favoriser les recherches historiques en matière de religion et de littérature. Celle-ci cesse ses activités en 1905.