MÉMORIAL DES ENFANTS DE TROUPE MORTS POUR LA France
Par Jean Galle, E.M.P. Billom 1940-1944
Année 1999
Couverture cartonnée illustrée – format 21x30 – 347 pages – illustrations en noir in et hors-texte (photographies, reproductions de documents anciens)
Thèmes : militaria, WWII, seconde guerre mondiale 1939-1945, Algérie, Indochine, écoles militaires
État : petites marques de reliure, propre et solide
Au sommaire
• Préface de Pierre Mesmer, de l’Académie Française, ancien Premier Ministre, Grand’Croix de la Légion d’Honneur
• Avant-propos du président de l’Association des A.E.T., le général de division (C.R.) J.C. Batteux
• Témoignage de trois de nos généraux
• Les enfants de troupe
• Histoire et genèse du Mémorial
• Présentation – Abréviations
• Liste des écoles militaires préparatoires, des collèges et des lycées militaires et de leurs devises
• Monuments nationaux évoquant les enfants de troupe
• Monuments et sites dédiés à des enfants de troupe (listes alphabétique et départementale)
• Citations et décorations décernées aux écoles militaires
• Remerciements
• Période 1884-1939
• La seconde guerre mondiale1939-1940
• La Résistance et les Maquis
• La guerre de libération de la France (juin 1940 – mai 1945)
• La guerre d’Indochine
• La guerre d’Algérie et les combats de la Tunisie et du Maroc
• Les morts de l’école des Pupilles de l’Air à Grenoble
• Les morts pour la France dans les diverses opérations extérieures
• Les morts en service commandé
• Listes alphabétiques, par période, à l’exception de celle concernant 1884-1939
• Liste des donateurs
Repères historiques
L’histoire des enfants de troupe débute le 1er mai 1766, quand le duc de Choiseul, ministre de Louis XV, propose au roi de signer une ordonnance stipulant que les armées prendraient désormais quelques dispositions en faveur des fils de soldats et de « bas-officiers », dont le sort avait été jusqu’alors négligé.
Bonaparte, Premier Consul, consacre, en 1800, cette disposition en officialisant l’appellation « Enfant de Troupe », l’éducation et l’entretien de ces garçons étant pris en charge par les différents régiments.
C’est en 1876 que le gouvernement ouvre à titre expérimental, à Rambouillet, la première école d’enfants de troupe et qu’il officialise en 1884 la création des écoles militaires préparatoires (loi du 19 juillet 1884) qui, en plus de Rambouillet, s’installent en 1886 à Billom, les Andelys, St-Hippolyte-du-Fort, Montreuil-sur-Mer, Autun, bientôt suivies en 1887 par l’école enfantine Hériot à La Boissière. Au cours du siècle qui va suivre, certains établissements fermeront. d’autres ouvriront, notamment à Epinal, au Mans, à Tulle etc. Outre-mer, des écoles verront le jour en Indochine, en Afrique du Nord, en Afrique Noire, à Madagascar.
En 1982/1984, prend effet une profonde réorganisation qui laisse à l’armée de Terre seulement trois établissements, prenant le nom de lycées militaires : Aix-en-Provence, Autun et St-Cyr l’Ecole, auxquels il faut ajouter le Prytanée national militaire de La Flèche. Toutes ces écoles sont en activité aujourd’hui. L’armée de l’Air conservait le commandement de l’école des Pupilles de l’air, tandis que la Marine nationale recevrait celui du collège naval de Brest.