TITRE : Monographie de la restauration du Château de Saint-Germain-en-Laye
AUTEUR(S) : Eugène Millet, Architecte du gouvernement, Membre de la Commission des Monuments historiques, Inspecteur général des édifices diocésains
ÉDITEUR : Silvestre et Cie à Paris,publication faite sous le patronage de l’Union Syndicale des Architectes Français
ANNÉE : sans date (fin 19ème )
FORMAT : 34 cm x 44 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : non paginé, 16 pages texte suivies de 100 planches
ILLUSTRATIONS : oui, 100 planches en noir montées sur onglet
RELIURE : demi-reliure, dos à 5 nerfs, plats cartonnés marbrés couleurs, pages de garde marbrées couleurs, tranchefile
JAQUETTE : non
SIGNET : non
RHODOÏD : non
PARTICULARITÉS : peu courant
ÉTAT : bon état, frottements de reliure, petits manques au niveau de la coiffe supérieure, rousseurs, ouvrage solide
THÈMES : architecture, monuments historiques
SUR LE LIVRE
Monographie d’après les projets et les détails d’exécution tracés par Feu Eugène Millet.
Dans les pages de texte on retrouvera un aperçu historique suivi d’explications des planches (états anciens et projets de restauration provenant des Archives de la Direction des Bâtiments Civils).
Un élève de Viollet-le-Duc...
Élève d’Eugène Viollet-le-Duc à l’École des Beaux-arts, l’architecte Eugène Millet en devient l’adjoint pour le service des monuments historiques en 1847. À partir de 1848, il est nommé architecte diocésain pour les édifices de Troyes et de Châlons-en-Champagne, avant de participer à la commission nationale des Monuments historiques, où il travaille à la restauration de nombreuses églises.
Restaurateur et scénographe
Après avoir convaincu la commission des Monuments historiques de démolir les pavillons du château de Saint-Germain-en-Laye réalisés par Jules Hardouin-Mansart, Eugène Millet engage les travaux de restauration du château à partir de 1862. Dès 1865, il est associé à la muséographie des salles du musée gallo-romain. Il crée un mobilier spécifique destiné à accueillir objets archéologiques et moulages. À son décès en 1879, lui succède l'architecte Joseph-Auguste Lafollye. Les travaux de restauration entrepris par Millet sont achevés par Honoré Daumet en 1907.