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Normandie Seine-Maritime Les vitraux de l’église Saint-Ouen de Rouen Corpus Vitrearum CNRS inventaire patrimoine arts décoratifs églises iconographie

(Code: VITRAUXEGLISESAINTOUENROUENVITREARUM)
120,00 EUR
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Normandie Seine-Maritime Les vitraux de l’église Saint-Ouen de Rouen Corpus Vitrearum CNRS inventaire patrimoine arts décoratifs églises iconographie

LES VITRAUX DE L’ÉGLISE SAINT-OUEN DE ROUEN

Fenêtres des chapelles du déambulatoire

  

Par Jean Lafond avec la collaboration de Françoise Perrot et de Paul Popesco

CNRS Éditions - Collection « Corpus Vitrearum », Inventaire Général des Monuments et des Richesses Artistiques de la France

 

Fondé en 1952, le Corpus vitrearum, appelé aussi Corpus vitrearum Medii Aevi (Corpus des vitraux du Moyen Âge), est un organisme international regroupant des historiens du vitrail qui travaillent au recensement et à l'étude des vitraux anciens dans les pays d'Occident.


Collection publiée sous la direction du Comité International de l’Art et sous le patronage de l’Union Académique Internationale

France – Volume IV-2 – Tome 1– Département de la Seine-Maritime - II

Année 1970 - Reliure toilée de couleur bleue sous jaquette illustrée couleurs et cartonnage neutre – format 24x31,5 – 256 pages – tranchefile – iconographie majoritairement en noir (photographies, cartes, croquis, plans) – illustrations couleurs hors-texte – texte sur 2 colonnes

 

Thèmes : arts décoratifs, églises, vitraux, monographie, inventaire, patrimoine, iconographie, Normandie, Seine-Maritime, monuments historiques, religion, moyen âge ; architecture gothique

État : bon état,  propre et solide

Particularités : Indisponible chez l’éditeur

 

 

VOIR DANS MES ANNONCES EN COURS OU À VENIR

 

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  Les vitraux de l’église Saint-Ouen de Rouen

 Au sommaire

 

Avant-propos de Louis Grodecki et Jean Taralon

Notes (ordre des catalogues – signes conventionnels  - reproductions)

Introduction générale

 

Fenêtres des chapelles du déambulatoire

► Fenêtres hautes du choeur

 

Pour chaque fenêtre ou baie on trouvera différentes rubriques explicatives (bibliographie ; composition – ornementation ; conservation ; iconographie ; technique, couleur et style ; catalogue)

 

Repères


L'abbaye Saint-Ouen de Rouen était une abbaye bénédictine entre 750 et la Révolution française. Il ne subsiste que l'ancienne abbatiale, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Rouen, dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie.


L'édifice subsistant, qui est l'un des principaux monuments de la ville de Rouen, est un exemple achevé de l'architecture gothique en Normandie. Il est classé au titre des monuments historiques.

 

Là où est située l'abbaye existait auparavant une basilique mérovingienne. Dadon (saint Ouen) y est enseveli en 684, ce qui fournira plus tard un prestigieux nom à l'abbaye bénédictine qui succèdera à la basilique durant l'époque carolingienne.

 

Sur les vitraux

 

Ils forment un ensemble cohérent, d'une grande homogénéité, réalisé entre principalement entre les XIVe et XVe siècles mais aussi au XIXe siècle. L'église possède 1523 m² de vitraux, répartis sur 80 verrières. Toutes les fenêtres sont garnies de vitraux.

 

Les fenêtres hautes de la nef

Sur les vitraux sont représentées uniquement des figures en pied, étant donné la hauteur de l'édifice qui rendrait impossible la lecture de scènes religieuses plus petites. Par conséquent, chacun d'eux représente un patriarche, un prophète ou une sibylle (au nord) et un saint, un prélat ou un apôtre (au sud).

Les fenêtres des bas-côtés

Il n'y a pas de chapelles latérales car on se trouve dans une église abbatiale et les fenêtres ouvrent donc directement sur les bas-côtés. Contrairement à ceux des baies de la nef, les vitraux figurent ici des scènes religieuses sous des décors architecturés d'une très grande finesse d'exécution.

Les roses

Celle du bras sud figurant un arbre de Jessé, thème récurrent dans cet art, est unique. Large de 8,50 m elle fut réalisée entre 1467 et 1483. Celle du bras nord nous montre la « Hiérarchie », réalisée par Colin de Berneval, le fils du précédent. Quant à la façade, sa rose est ornée d'un vitrail moderne et abstrait, dans de belles teintes bleues, qui tranche avec le reste du programme.

Les fenêtres du chœur

Le programme des verrières reprend celui des fenêtres hautes de la nef avec des figures en pied. Il existe cependant une exception : un vitrail moderne de Max Ingrand représentant la Crucifixion qui orne la fenêtre d'axe.

Les fenêtres des chapelles rayonnantes

Il s'y trouve la plus large collection de vitraux du XIVe siècle en France. Ils illustrent par exemple la vie des saints honorés dans l'abbaye.