LES SAINTS-INNOCENTS
Ouvrage collectif présenté par
la Délégation à l’Action Artistique de
la Ville de Paris (commission du vieux Paris) sous la direction de Michel Fleury et Guy-Michel Leproux
Sans date
Couverture cartonnée de couleur bleue sous jaquette illustrée – format 24x27,5 – 199 pages – illustrations en noir in et hors-texte (photographies ; reproductions de documents anciens), quelques-unes couleurs en hors-texte
Thèmes : régionalisme – histoire locale – architecture – patrimoine – religion
État : bon état, quelques petites marques sur la jaquette, propre et solide
VOIR DANS MES ANNONCES EN COURS OU À VENIR D’AUTRES OUVRAGES SUR
LA MÊME THÉMATIQUE CHEZ LE MÊME ÉDITEUR
► Rue du Faubourg Saint-Honoré
► Les Champs-Élysées et leur quartier
► Le16ème ; Chaillot, Passy, Auteuil ; métamorphose des trois villages
► Le 15ème arrondissement ; l’étendue de la réussite
► Le19ème arrondissement ; une cité nouvelle
► 1794-1994 ; le Conservatoire National des Arts et Métiers au cœur de Paris
► Folies, tivolis et attractions ; les premiers parcs de loisirs parisiens
► Trésors d’art sacré à l’ombre du Val-de-Grâce
► Paris et Catherine de Médicis
► Églises parisiennes du 20ème siècle
► Les Saints-Innocents
Présentation
Terre sacrée où furent inhumés plus de deux millions de parisiens, le Cimetière des Innocents fut aussi pendant des siècles l’un des lieux les plus animés de
la Capitale. Très tôt, marchands et larrons y furent attirés par les privilèges de l’immunité. Philippe Auguste le fait entourer de murs sur lesquels s’appuyèrent à partir du14ème siècle les célèbres charniers. C’est sur l’un d’entre eux que fut peinte en 1424 la première Danse macabre connue en Occident.
Devenu un foyer d’infection au cœur de Paris, le cimetière fut supprimé à la fin du 18ème siècle, son église et les bâtiments qui l’entouraient démolis, à l’exception d’un seul : la fontaine construite sous le règne d’Henri II à l’angle de la rue Saint-Denis. Au centre du nouvel espace, réaménagé en marché, puis en square après 1858, les nymphes de Jean Goujon remplacèrent le squelette d’albâtre que, jadis, les marguilliers de Saint-Germain l’Auxerrois montraient aux Parisiens pour leur rappeler leur mortelle condition.
Au sommaire
• Le triomphe de la vie sur la mort
• Le cimetière médiéval
• Le cimetière à l’époque moderne
• L’église des Saints-Innocents
• La danse macabre du cimetière des Innocents
• L’ensemble locatif de Saint-Germain l’Auxerrois
• La fontaine des Nymphes
• Une intervention de Quatemère de Quincy
• Le marché et le square des Innocents
• Le patrimoine architectural du quartier