LA FARINE DU DIABLE
suivie de
LA BEAUCE
Paul Vialar
Illustrations de Jean Feugereux
Jean Legué éditeur à Chartres
Année 1989 –362 pages – format 21x28 – reliure cartonnée de couleur jaune illustrée sur le1er plat sous jaquette illustrée couleurs - tranchefile – illustrations en noir et en couleurs, in et hors-texte, certaines en double page
Thèmes : littérature, régionalisme, Eure-et-Loir, roman, Centre Val de Loire, ruralité, terroirs
État : bon état, petites taches sur tranche supérieure, jaquette en état d’usage (petites marques et/ou usures, 2 rescotchages intérieurs sur le 2nd plat), petites marques sur tranches des plats, une pliure sur un retour de jaquette, intérieur de la jaquette tachée, propre et solide
►La farine du diable
Il va s’en passer dans cette petite ferme – cet aricandage – du Bout du Monde, quelque part entre Voves et Chartres, vers Montainville. Du début du siècle à la fin des années cinquante, c’est toutes l’histoire d’une famille beauceronne, âpre au travail et au gain, à la conquête d’une terre toujours plus importante. Cette période est aussi celle de tous les changements : le matériel et les pratiques culturales évoluent sans cesse et engendrent des conflits de générations.
Un livre aux nombreux rebondissements : la saga d’une famille beauceronne au 20èmesiècle.
► La Beauce
Réalisé comme un précieux livre de bibliophilie, enrichi de gravures sur bois et sur cuivre de Jean Feugereux et tiré à seulement 75 exemplaires, ce livre est ici présenté en fac-similé. Paul Vialar y évoque les souvenirs qui le lient dès son adolescence à la Beauce : son père adoptif y possédait un domaine et il y découvrit les secrets de la nature et de la chasse.
• Jean Feugereux , né le 25 septembre 1923 à Fresnay-l'Évêque (Eure-et-Loir), et mort le 3 février 1992 à Chartres, est un peintre paysagiste, aquarelliste, graveur et écrivain français.
Il a réalisé :
• Plus de 300 gravures au burin sur cuivre
• Une cinquantaine de gravures sur bois
• Environ 2 000 peintures à l'huile
• Des milliers d'aquarelles et de dessins
Jean Feugereux, peintre et écrivain, a entretenu avec la Beauce des relations en bien des points comparables à celles de Cézanne et de la montagne Sainte-Victoire. Il fut le traducteur plastique d'une vision obsessionnelle tout au long d'une vie. La Beauce - ses champs, ses ciels, ses chemins, sa lumière - fut le thème principal qui inspira sa peinture, ses aquarelles, ses dessins et ses gravures.
Jean de Beauce, comme l'a surnommé un critique d'art, aimait passionnément cette terre qu'il avait travaillée dans sa jeunesse et qu'il moissonnait chaque année de son pinceau, variant les techniques artistiques au gré des saisons. Ce livre est un florilège de ses plus beaux textes et de ses plus belles oeuvres sur la Beauce, en particulier celles des dernières années de sa vie. Il témoigne aussi de ses relations privilégiées avec les écrits de Charles Péguy, Paul Vialar ou Emile Zola, dont il illustra La Terre de telle manière que son travail fut salué comme un chef-d'oeuvre.
• Paul Vialar, né le 18 septembre 18981 à Saint-Denis et mort le 8 janvier 1996 à Vaucresson, est un écrivain français.
Il est initié très jeune à la chasse. Lorsqu'il a 14 ans, Gaston Poulenc, fondateur de Rhône-Poulenc, son tuteur, lui offre son premier fusil. La chasse est sa grande passion, il lui consacre ses fins de semaine pendant les quatre mois d'ouverture. Il chasse notamment avec le Maréchal Juin et Émile Henriot.
Paul Vialar combat pendant la Première Guerre mondiale dans un corps franc d'infanterie. Après la guerre, il entre à HEC et se fait connaître par des poèmes et des pièces de théâtre (quinze, dont L'Âge de raison). Venu ensuite au roman, il est l'auteur de près de 80 ouvrages.
Pionnier de la télévision, le 8 décembre 1935, il réalise avec Wladimir Porché la première émission de variétés : des récepteurs sont installés dans les mairies de Pariset permettent au public de voir Madame Simone, Béatrice Bretty et Jean Toscane, alors très célèbre voix de la radio.
En 1960, il écrit les paroles de la chanson Les Étangs de Sologne sur une musique d'Henri Betti qui est interprétée la même année par Jean Philippe dans l'émission Toute la chanson.
Il a longtemps vécu à Saint-Tropez avant de venir vivre à Paris, lorsqu'il a été élu président de la Société des gens de lettres, fonction qu'il exerça de 1952 à 1955.