TITRE : La relève de l’imaginaire Romantisme Réalisme
AUTEUR(S) : René Huyghe
ÉDITEUR : Flammarion
ANNÉE : 1976
FORMAT : 18 cm x 22 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 476
ILLUSTRATIONS : oui, riche et abondante iconographie très majoritairement en noir, in et hors-texte
RELIURE : pleine toile éditeur de couleur orange, tranchefile
JAQUETTE : oui, illustrée
SIGNET : non
RHODOÏD : non
ÉTAT : le livre est en bon état, propre et solide, jaquette avec quelques marques
THÈMES : arts
SUR LE LIVRE
René Huyghe, né le 3 mai 1906 à Arras et mort le 5 février 1997 à Paris, est un conservateur de musée, historien de l'art et psychologue de l'art français.
Il est notamment conservateur du musée du Louvre, professeur au Collège de France et membre de l'Académie française.
Après tant d’ouvrages consacrés au 19ème siècle,cette époque où l’art français a atteint son sommet et entraîné le monde entier dans son sillage, il semblait difficile d’écrire sur lui et sur ses maîtres un ouvrage neuf.
L’auteur, l’a tenté, en s’appliquant à dégager en quoi le 19ème siècle a transformé la peinture occidentale, si nourrie de traditions depuis la Renaissance. Deux volumes, l’un, la Relève de l’Imaginaire, consacré à la première moitié du siècle, l’autre, la Relève du Réel à la seconde, marquent les étapes de ce renouvellement.
La Relève de l’imaginaire, montre d’abord comment, sous la froideur et le conformisme apparents de David, chef du néo-classicisme, gronde déjà ce flux d’énergie qui, propulsé par Napoléon et l’épopée impériale, va monter à travers Gros, puis Géricault, pour s’épanouir dans le Romantisme. Le bagage traditionnel, formé des emprunts de l’Antiquité et à l’Église, cède la place d’abord à l’intensité du drame contemporain, puis, à mesure que s’apesantit le matérialisme de la bourgeoisie dominante, à la fuite de l’Imagination, renouvelée par l’histoire et l’Orient. En face d’Ingres, marqué malgré lui par les temps nouveaux, Delacroix entraîne la peinture dans une révolution lourde de conséquences.
Mais, au milieu du siècle, le positivisme triomphant impose un temps d’arrêt à cet essor avec l’École des paysagistes, Millet, Daumier et surtout Courbet, qui soumettent l’imaginaire au réel.
Une suite de notices biographiques, précises et nourries,dues à Lydie Huyghe, apporte, comme toile de fond, la trame historique.
DISPONIBLES DU MÊME AUTEUR CHEZ LE MÊME ÉDITEUR
1 – Dialogue avec le visible : connaissance de la peinture
2 – La relève de l’imaginaire : romantisme, réalisme
3 – La relève du réel : impressionnisme ;symbolisme