RÉPERTOIRE DES MOUCHES ARTIFICIELLES FRANÇAISES
Jean-Paul Pequegnot
Édité par l’auteur à Besançon
Année 1975
Broché à couverture souple à rabats – format 15,5x21 – 105 pages – illustrations en noir in et hors-texte (dessins, croquis) – une planche couleurs
Thèmes : pêche, poissons
État : bon état, petites taches sur le 2nd plat, un petit accroc au niveau du dos (voir photographie), propre et solide
Les petites taches noires sur les photographies sont dues à un défaut sur l’objectif de l’appareil photographique
Particularités : tirage limité à 2500 exemplaires (ex n° 1791 ; avec un envoi et une lettre de l’auteur ; sur vergé chamois conqueror ; épuisé
On y retrouvera
Mouchettes de l’Ain ; altière ; andelle ; assassine ; béhotière ; belle de nuit ; bonnenfant ; bourrue du Rhône ; chenille ; crème du Guiers ; cul de canard ; diaphaneotères ; dindin ; mouches de l’Ellé ; mouches exquises ; farfelue ; favorite de Carrère ; favorite de Chamberet ; favorite de Gallay ; gallica ; gamma ; germinal ; gloire de Goumois ; gloire de Neublans ; grise à corps jaune ; irrésistible de Cuvelier ; jacotte ; jean-marie ; nymphe Jeannot ; léhodey ; lemarchand ; lièvre et perdrix ; loge-coucou ; loue ; mistigri ; mouches d’Ornans ; pallareta ; panama ; paysanne ; pébé ; peute ; plantureuse ; plumeaux ; poil de lièvre ; Pont-Audemer ; président Billard ; preska ; professionnelle ; reine de Cademène ; ruz-du ; sub-may ; touyllon ; tricolore ; viroise ; X
Repères
On appelle mouche toute imitation, généralement d'insectes, aquatiques la plupart du temps, utilisée par les pêcheurs à la mouche.
Une « mouche de pêche » est une imitation, nommée aussi « artificielle », qui tend soit à provoquer une attitude agressive de la part du poisson recherché (territorialité), soit à reproduire, plus ou moins parfaitement, l'insecte ou le poissonnet voire d'une manière plus générale, une proie dont le prédateur se nourrit. Cette mouche artificielle est généralement faite par le pêcheur à la mouche lui-même en fixant sur l'hameçon divers matériaux, plumes et poils le plus souvent, mais aussi des matières plastiques, mousses et autres matériaux synthétiques variés. Cette activité de "montage de mouche" nécessite une grande dextérité. Néanmoins, on trouve aujourd'hui une grande palette de modèles en vente chez les détaillants d'articles de pêche.
La première description écrite de pêche à la mouche se trouve dans le Natura Animalium, où Claude Élien (200 ap. J.C.) décrit une technique de pêche macédonienne consistant à leurrer des « poissons tachetés » (probablement des truites fario) à l'aide d'hameçons recouvert de laine rouge et cerclés de plumes de coq. Il est remarquable de constater qu'au XXIe siècle, c'est la même technique, pratiquement inchangée, qui permet aux "moucheurs" de leurrer des truites en imitant Ecdyonurus venosus (éphémère de la famille des Heptageniidae).