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Scrépel Les paravents japonais 1500-1650 Asie Japon Extrême-Orient arts décoratifs ameublement

(Code: SCREPELPARAVENTSJAPONAIS)
200,00 EUR
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Scrépel Les paravents japonais 1500-1650 Asie Japon Extrême-Orient arts décoratifs ameublement

LES PARAVENTS JAPONAIS 1500-1650

 

Année 1982

Éditions Scrépel dans la collection « Aux quatre coins de l’art »

Non relié sous emboitage

Format 34x42

 

Thèmes : Asie, Japon, arts décoratifs, ameublement, Extrême-Orient

État : bon état, quelques marques sur l’emboitage, propre et solide

Particularités : 1er volume de la collection (chaque volume est indépendant) ; tirage à 2025 exemplaires, un de 1950 exemplaires n° de 51 à 2000 (ex n° 647)

 

L’ensemble est constitué de 12 chemises dont 11 dépliantes (les paravents)

 

1 –justification du tirage et avant-propos

2 – les faucons dans les pins

3 – les pins dans le brouillard

4 – le pont sur le fleuve Uji

5 – la visite aux érables du mont Takao

6 – paysage au clair de lune – paysage au soleil

7 – plantes d’automne en fleurs

8 – le cyprès

9 – oiseaux et fleurs des quatre saisons

10 – paysage d’hiver au clair de lune – paysage de printemps au soleil

12 – les ilots de pins

 

Repères

Les paravents japonais ont une longue histoire remontant à plus d'un millénaire. Ils ont été initialement utilisés dans les temples bouddhistes et les sanctuaires shintoïstes au Japon pour diviser l'espace et créer des zones d'intimité pendant les cérémonies et les rituels.

 

En japonais, les paravents sont appelés byôbu. Ce mot est composé de deux idéogrammes : byô qui signifie « couvrir » ou « bloquer » et bu qui veut dire « vent » ou «courant d’air ». À l’origine, ces paravents servaient à bloquer les courants d’air et à garder les intérieurs à l’abri des regards indiscrets. À partir de la période Heian (794-1185), ils se parent de peintures, devenant de véritables œuvres d’art.

 

Si on ne les voit plus que rarement chez les particuliers, ils ne sont en revanche pas rares dans les auberges traditionnelles (ryokan) de luxe ou dans des salles de réception.

 

Les byōbu, littéralement « murs de vent » sont des paravents japonais faits de plusieurs volets articulés, en général par paire. Ils portent habituellement une ou plusieurs peintures (byōbue) et, quoique rarement, un texte en dialogue avec la peinture, mais plus généralement la signature et/ou le sceau de l'artiste. Le cadre, le chant et le dos sont recouverts de tissus à motifs décoratifs.

 

Le paravent permet de créer des séparations, protéger des regards et des courants d'air ou d'atténuer la lumière, mais sa surface claire ou réfléchissante, lorsqu'elle est recouverte d'or ou d'argent, permet aussi de réfléchir la lumière, parfois ténue, en provenance de l'extérieur ou de l'éclairage que procurent les bougies ou les lampes à huile. Il offre la possibilité d'articuler de manière intéressante le volume de la pièce.